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Le Nigeria lance le premier registre national des délinquants sexuels

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Base de données sur les personnes reconnues coupables de violence sexuelle créées pour contribuer aux efforts de lutte contre la violence à l’égard des femmes.

Le Nigéria a lancé son premier registre national des délinquants sexuels, mettant en place une base de données sur les condamnés pour violences sexuelles, considérée comme un pas important dans la lutte contre les abus.

Le « registre des délinquants sexuels » contiendra les noms de toutes les personnes poursuivies pour violences sexuelles depuis 2015.

Une femme sur quatre nigériane est victime d’abus sexuel avant l’âge de 18 ans et la majorité des cas d’abus sexuel dans le pays ne font pas l’objet de poursuites, selon l’agence des Nations Unies pour l’enfance, l’UNICEF.

Sadiya Farouq, ministre des Affaires humanitaires à Abuja, a déclaré que « le registre servira de stratégie pour mettre fin aux violences faites aux femmes ».

Elle a ajouté qu’une crise humanitaire et sécuritaire survenue dans le nord-est du Nigéria, provoquée par une campagne armée de dix ans, avait entraîné une augmentation du nombre de cas de violences sexuelles qu’il fallait traiter.

Le registre sera disponible en ligne afin de mieux aider le public, les organismes d’État et la police à vérifier leurs antécédents et à identifier les récidivistes.

Les suspects qui sont libérés seront également enregistrés dans une partie du registre accessible uniquement aux organismes chargés de l’application de la loi, alors que les militants craignent que la majorité des délinquants sexuels n’échappent aux poursuites en raison de défaillances du système judiciaire.

Les citoyens ordinaires auront accès au registre, géré par l’Agence nationale pour l’interdiction de la traite des personnes au Nigéria et financé principalement par l’Union européenne.

Un groupe initial de 15 ONG surveillera les rapports de la police et des médias à travers le Nigéria et mettra à jour le registre tous les mois.

À l’heure actuelle, seuls deux des 36 États du Nigeria, Lagos et Ekiti, tiennent des bases de données sur les personnes reconnues coupables d’infractions sexuelles.

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