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Burkina: deux civils et une dizaine de « terroristes » tués dans deux attaques

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Deux supplétifs civils participant à la lutte antijihadiste et une « dizaine de terroristes » ont été tués samedi lors de deux attaques dans le Nord du Burkina Faso, ont annoncé dimanche de sources sécuritaires et locales. 

« Un groupe d’individus armés a attaqué hier (samedi) soir une de nos bases à Ourfaré, un village de la commune de Bouroum, dans la province du Namentenga, faisant un mort parmi nos hommes », a déclaré à l’AFP, un des responsables des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) dans la région, corps de civils recrutés pour lutter dans leur zone de résidence contre les jihadistes.

« Un autre volontaire a également été tué lors d’une autre attaque contre des VDP à Gorgadji, dans la province du Séno », a ajouté ce responsable local, assurant que « l’armée a déployé des renforts lors de ces deux attaques ».

Une source sécuritaire, joint par l’AFP a confirmé la mort de deux volontaires.Cette source sécuritaire a fait également état d’une « dizaine de terroristes neutralisés (tués, ndlr) » et « des moyens roulant, de l’armement (…) récupérés » lors de ces deux attaques. Après une formation militaire de 14 jours, les VDP – mis sur pieds en décembre 2019 – exercent des missions de surveillance, d’information et de protection.

Ils font également office de pisteurs et combattent souvent aux cotés des forces de défense. Le 6 mars, un soldat et cinq de ces supplétifs civils ont été tués lors d’une embuscade contre un détachement militaire dans le Nord du pays. Le Burkina Faso, frontalier du Mali et du Niger, est le théâtre d’attaques djihadistes régulières depuis 2015.

Le Nord du Burkina est la zone la plus touchée du pays par les exactions djihadistes qui ont fait plus de 1.200 morts et plus d’un million de déplacés internes, fuyant les zones de violences.

Sous-équipées et peu entraînées, les forces de l’ordre burkinabé n’arrivent pas à enrayer la spirale de violences jihadistes malgré l’aide de forces étrangères, notamment de la France, présente au Sahel avec 5.100 hommes dans le cadre de l’opération antijihadiste Barkhane.

Près de 1.200 soldats tchadiens sont en attente d’un déploiement dans la région dite « des trois frontières », entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger, pour lutter contre les groupes jihadistes.

AFP

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