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Attaques au Burkina : le président salue une « relative accalmie » dans certaines localités

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Le président de la transition du Burkina Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, auteur d’un coup d’Etat le 24 janvier, a salué dimanche une « relative accalmie », dans plusieurs localités, régulièrement éprouvées par les attaques terroristes, qui frappent son pays depuis 2015.

Le lieutenant-colonel Damiba, s’exprimait dans un discours à la Nation, prononcé depuis la ville de Dori (nord-est), chef-lieu de la région du Sahel, qui enregistre le plus grand nombre d’attaques attribuées à des groupes armés jihadistes.

M. Damiba a d’abord salué « l’intensification des actions offensives » des forces armées, ainsi que « l’acquisition de nouveaux équipements » qui ont permis selon lui d’atteindre « l’objectif » de « désorganiser le dispositif ennemi ». La mise en oeuvre du processus de dialogue avec certains groupes armés, via des leaders religieux et coutumiers, a également permis à « plusieurs dizaines de jeunes » de « saisir la main tendue » en déposant les armes, a-t-il ajouté.

Selon le président de la transition burkinabè qui a dressé un tableau très sombre du Burkina avant son arrivée au pouvoir, « ces efforts combinés ont permis d’observer une relative accalmie dans plusieurs localités du centre-nord, de l’est et du nord », régulièrement touchées ces dernières années par des attaques. « Certaines populations commencent progressivement à regagner leurs terroirs dans ces régions », a-t-il affirmé.

« Cette situation nous impose en effet, au nom de la sauvegarde de notre Nation, de prioriser nos actions, nos décisions, nos besoins, nos loisirs et même nos libertés », a-t-il déclaré, estimant qu’il s’agit du « prix à payer pour inverser la tendance ».

Depuis 2015, à l’instar de ses voisins nigérien et malien, le Burkina Faso est plongé dans une spirale de violences, attribuées à des mouvements armés jihadistes affiliés à Al-Qaïda et au groupe Etat islamique, qui ont fait des milliers de morts et près de deux millions de déplacés.

Le pays est devenu l’épicentre des violences dans le Sahel, avec plus d’attaques meurtrières qu’au Mali ou au Niger en 2021, selon l’ONG Acled. Fin janvier, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba a renversé le président Roch Marc Christian Kaboré, accusé d’avoir été incapable d’enrayer la violence jihadiste, et fait du rétablissement de la sécurité sa « priorité ». Mais le Burkina reste régulièrement endeuillé par des attaques contre les forces armées ou les civils.

AFP

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