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Fermeture des stations-services aux frontières du Nigeria après l’interdiction de livraison de carburant

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Les stations-service situées le long des frontières nigérianes ont été fermées et les prix ont augmenté après que les autorités douanières eurent interdit la livraison de produits pétroliers aux stations situées à moins de 20 kilomètres de la frontière, dans le but de réduire la contrebande.

Les communautés frontalières se sont toutefois plaintes du déménagement, ce qui a incité la chambre basse du parlement du Nigéria à demander aux services des douanes de lever l’interdiction pour une durée indéterminée.

Le Nigeria, premier producteur de pétrole brut d’Afrique, importe la majeure partie de son carburant raffiné en raison de l’état moribond de ses raffineries. Environ 10 à 20% du carburant nigérian est ensuite acheminé clandestinement vers les pays voisins, selon l’association des principaux négociants en pétrole du Nigeria, l’essence étant fortement subventionnée dans le pays.

Les services des douanes nigérians ont publié la directive le 6 novembre. Les frontières terrestres du pays sont fermées au commerce depuis fin août.

Plusieurs propriétaires de stations situés dans le nord-ouest de l’État de Katsina, qui borde le Niger, ont déclaré à Reuters qu’ils devaient fermer leurs portes à la suite de l’interdiction.

La motion du législateur a déclaré que l’ordre avait «imposé d’énormes difficultés aux populations des communautés frontalières. Les prix ont monté en flèche et les mouvements ont été paralysés ».

La motion, présentée par Sada Soli, membre du parti All Progressives Congress (APC) de l’État de Katsina, invitait l’agence des douanes à « revoir cette directive à visage humain ».

Le porte-parole de l’agence des douanes, Joseph Attah, a refusé de commenter leur motion.

Le président Muhammadu Buhari, dirigeant de l’APC, est originaire de l’État de Katsina. Son bureau a refusé de commenter.

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