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Afrique du sud: l’ANC soutient le chef de l’Etat, attaqué par son prédécesseur

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Le Congrès national africain (ANC), au pouvoir en Afrique du Sud, a apporté son soutien au président Cyril Ramaphosa, que son prédécesseur Jacob Zuma a accusé de s’attirer les bonnes grâce de la minorité blanche en accusant leur parti d’être terni par la corruption. 

Dans une récente lettre ouverte, le chef de l’Etat, également président du parti, a exhorté les membres de l’ANC, au pouvoir depuis la chute de l’apartheid en 1994, à affronter « la dure réalité » et à admettre que leur formation était devenu « l’accusé numéro 1 » en matière de corruption.

Ces dernières années, de nombreux dirigeants du parti historique de feu Nelson Mandela ont été mis en cause pour des détournements de fonds publics, surtout depuis les mandats de M. Zuma (2009-2018), lui-même visé par des accusations de malversations et contraint à la démission en 2018 par une litanie scandale.

Dans un courrier ayant fuité dans la presse, ce dernier a répondu à M. Ramaphosa que ses propos étaient « fondamentalement erronés » et estimé « totalement injustifié de reprocher à tout l’ANC la mauvaise conduite de quelques-uns ».

« Je vous implore de prendre vos responsabilités sans insulter le mouvement », a poursuivi M. Zuma, « je considère votre lettre comme une diversion, un exercice de relations publiques dans lequel vous accusez tout l’ANC pour sauver votre peau ».

Après une réunion de son organe suprême durant le weekend, l’ANC a indiqué « appuyer » le contenu de la lettre de M. Ramaphosa, la qualifiant de « formulation claire » de la position et des principes du parti.

Dans un communiqué, lu par M. Ramaphosa, l’ANC souligne que « ce qui semble une campagne chorégraphiée contre le président n’empêchera pas le mouvement de mener et intensifier » son combat contre la corruption.

« L’ANC doit tracer une ligne entre l’organisation et ceux qui volent le Peuple », poursuit le parti, ordonnant à tous ses membres inculpés de corruption de « se retirer immédiatement de toutes les positions dirigeantes au sein de l’ANC, des organes législatifs et autres structures gouvernementales, en attendant le règlement de leur cas ».

De son côté, M. Ramaphosa a fait savoir qu’il n’avait pas encore répondu à la lettre de M. Zuma.

Une récente série d’affaires de corruption liées à la pandémie de coronavirus a écorné l’image de M. Ramaphosa qui peine depuis son arrivée au pouvoir à tenir sa promesse de débarrasser le pays de ce fléau.

AFP

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