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RDC: Vital Kamerhe « sérieusement malade » (ministre)

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Homme fort de la vie politique congolaise condamné à 20 ans de prison, le directeur de cabinet du président de la République démocratique du Congo, Vital Kamerhe, est « sérieusement malade », ont indiqué mardi un ministre et un proche, qui envisagent une évacuation vers l’étranger. 

L’ancien président de l’Assemblée nationale, 61 ans, « sérieusement malade », a besoin « de soins appropriés pour que sa situation s’améliore. Sinon ça risque d’être une catastrophe », a déclaré à la presse le vice-ministre de la Justice, Bernard Takahishe.

« Il y aura peut-être nécessité de le faire évacuer », a-t-il ajouté.Emprisonné depuis avril, condamné en juin, M. Kamerhe souffre de problèmes respiratoires après avoir attrapé le Covid-19, d’après l’un de ses proches.

« Vital Kamerhe est toujours hospitalisé et il a toujours besoin d’oxygène », a précisé cette source à l’AFP.

« On pense qu’il est nécessaire de procéder à une évacuation », a-t-il ajouté. « Il a des médecins qui l’ont toujours suivi en France et en Belgique. Il n’y a pas de contacts officiels en cours. C’est au gouvernement de voir comment on peut organiser cela ».

Vital Kamerhe est hospitalisé depuis le mois d’août quand il a fait un malaise à la prison de Makala, selon cette source de l’entourage, qui avait déclaré lundi à l’AFP: « Il avait contracté la Covid.

Ça s’est terminé, mais pas ses difficultés respiratoires, qui se sont accentuées ces dernières 24h ».

Homme de confiance des deux présidents, M. Kamerhe s’était désisté au profit de l’actuel président Félix Tshisekedi avec qui il avait signé un accord politique avant la présidentielle de décembre 2018. Il a été nommé directeur du cabinet du nouveau chef de l’État en janvier 2019.

M. Kamerhe a été condamné avec l’entrepreneur libanais Jammal Samih pour le détournement d’environ 50 millions de dollars d’argent public.Son procès en appel a connu de nombreux reports d’audience.

Une dizaine des demandes de libération conditionnelle ont déjà été rejetées depuis son interpellation début avril. Ses avocats dénoncent une « justice expéditive » et ses partisans évoquent un « procès politique » pour l’empêcher de se présenter à la présidentielle de 2023.

AFP

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