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Présidentielle en Centrafrique: François Bozizé soutient la candidature d’un ancien premier ministre

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L’ancien chef de l’Etat centrafricain François Bozizé, dont la candidature a été invalidée, soutiendra l’ancien Premier ministre Anicet-Georges Dologuélé pour la présidentielle du 27 décembre face au sortant et favori Faustin Archange Touadéra, a annoncé mercredi à l’AFP son équipe de campagne. 

Mardi, François Bozizé avait accepté l’invalidation de sa candidature et appelé l’opposition à s’unir derrière un candidat commun pour battre Faustin Archange Touadéra, élu en 2016, et qui brigue un second mandat.

« Dans les prochains jours, nous mettrons à disposition les cadres et infrastructures du parti pour soutenir Dologuélé », a déclaré à l’AFP Christian Guenebem, directeur de campagne du KNK, le parti de M. Bozizé.

François Bozizé est issu de l’ethnie gbaya, l’une des plus nombreuses du pays, et dispose ainsi d’une large base électorale dans le nord-ouest et le nord du pays. Avant l’invalidation de sa candidature par la Cour constitionnelle pour son soutien présumé à des milices coupables selon l’ONU de « crimes de guerre » et « crimes contre l’humanité », M. Bozizé faisait figure de principal concurrent face au président sortant.

Fort de ce soutien, Anicet-Georges Dologuélé, économiste de formation et ancien Premier ministre de 1999 à 2001, apparaît désormais comme le candidat d’opposition le plus sérieux face à Faustin Archange Touadera, le favori du scrutin.

Lors des élections de 2015-2016, Anicet-Georges Dologuélé était déjà arrivé au deuxième tour. Mais il avait été assez largement battu par M. Touadéra, qui faisait alors figure d’outsider. La Centrafrique a été ravagée par la guerre civile après qu’une coalition de groupes armés à dominante musulmane, la Séléka, a renversé le régime du général François Bozizé en 2013.

Les affrontements entre Séléka et milices chrétiennes et animistes « antibalaka » ont fait des milliers de morts entre 2013 et 2014.

Depuis, la guerre a évolué en un conflit de basse intensité, où les groupes armés se disputent le contrôle des ressources du pays, bétail et minerai principalement, tout en perpétrant régulièrement des exactions contre les populations civiles.

Le 27 décembre, 1,8 million d’électeurs sont appelés à se rendre aux urnes dans un pays encore occupé aux deux-tiers par les groupes armés.

AFP

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