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Port autonome de Conakry : quand l’ombre d’Alpha Condé plane encore

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Comme nous l’annoncions précédemment, les opérations portuaires du port autonome de Conakry avaient été momentanément stoppées dans la nuit du mercredi avant de reprendre deux heures après.

Qui a donné l’ordre d’arrêter les activités ?

Aussi creux que cela puisse paraitre, l’ordre serait venu de la présidence de la république. Le chef de la junte aurait ordonné aux agents d’aller faire arrêter toutes les activités avant de revenir sur sa décision un peu plus tard, certainement après qu’on lui ait fait réaliser les pertes économiques énormes qui cet arrêt allait engendrer. C’est à la plus grande surprise que la direction générale d’Alport Conakry elle-même a été saisie de cette information. Ses travailleurs ont juste vu des militaires débarqués qui leur demandaient de quitter les lieux.

Encore dans les médias locaux ce matin, un bal de spéculations s’est ouvert sur les véritables mobiles de cet arrêt des opérations portuaires à Conakry qui plus est inédit.

Que des hypothèses.

La première : ces derniers jours, une photo décrivant l’état critique de l’ex-président Alpha Condé en soins en Turquie avait fuité et alimenté les débats à Conakry. Le chef de la junte, le jeune colonel qui l’a débarqué de son « palais d’albâtre » le 5 septembre 2021 aurait demandé à la Turquie de le libérer afin qu’il regagne Conakry pour sa convalescence. Ce qu’Ankara aurait refusé. Pour quelle raison ? nous attendons d’en savoir davantage.

Et pour contraindre le pays d’Erdogan de céder, le colonel Mamadi Doumbouya a trouvé l’idée de menacer son intérêt à Conakry, Albayrak, une société de droits turques qui a la charge de la gestion du port autonome de Conakry et des ordures dans la capitale guinéenne.

La deuxième hypothèse toujours liée à la société turque :

C’est sous le régime Alpha Condé que le contrat de gestion du port autonome de Conakry, qui n’a pas encore livré tous ses secrets a été scellé entre la Guinée et la Société Albayrak.Des voix discordantes émanant même de la sphère administrative avaient déconseillées les termes de l’arrangement à l’ancien chef d’Etat qui s’est allègrement obstiné. Un contrat d’une durée de 25 ans pour des broutilles 15% que la Guinée a accepté de s’accommoder. Ce qui aurait irrité le président de la transition.

L’un dans l’autre, cet incident a révélé, le flou artistique qu’il y a autour de la gestion du port autonome de Conakry parmi les plus performants de l’Afrique. L’occasion pour le colonel Doumbouya de revoir l’un des contrats les plus mal ficelés sous le régime Condé.

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