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Afrique du Sud : Un tribunal rejete l’appel au procès de Jacob Zuma

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La Haute Cour de Pietermaritzburg a rejeté l’autorisation de l’ancien président d’interjeter appel de son procès concernant un accord sur des armes conclu dans les années 90.

Un tribunal d’Afrique du Sud a rejeté vendredi les tentatives de l’ancien président Jacob Zuma de faire appel de son procès pour corruption dans le cadre d’un accord sur la vente d’armes conclu dans les années 90.

La Haute Cour de la ville de Pietermaritzburg, dans le sud-est du pays, a décidé que « l’autorisation d’appel de M. Zuma est rejetée avec dépens ».

Zuma, qui a été contraint de démissionner l’année dernière à la suite d’un scandale de corruption, a interjeté appel le mois dernier avant la date du procès, qui devait se tenir le 15 octobre, traînant dans une affaire qui a connu de nombreux revirements juridiques au cours des 15 dernières années.

Il aurait pris des pots-de-vin au fabricant d’armes français Thales par l’intermédiaire de son ancien conseiller financier, Schabir Shaik, d’une valeur de quatre millions de rands (270 000 dollars).

Zuma, 77 ans, nie les accusations de corruption, de blanchiment d’argent et de racket liées à un marché de 3,4 milliards de dollars sur les armes en 1999, alors qu’il était vice-président.

Thales nie également les accusations. Sa demande d’autorisation de faire appel du procès a également été rejetée en même temps que celle de Zuma.

Les analystes juridiques Mphulelelo Zikalala, analyste juridique, ont tous deux suggéré que « les chances de succès soient minces ».

Longs délais
L’ancien président a affirmé que des retards importants avaient été enregistrés dans son procès.

Zuma a déclaré plus tôt cette année qu’il avait été « vilipendé » et soumis à un « assassinat de caractère » dans le cadre d’une conspiration organisée par des opposants cherchant à obtenir sa perte.

Son avocat, Muzi Sikhakhane, a dénoncé « une ingérence politique » dans cette affaire.

Les accusations ont été portées pour la première fois en 2005, mais elles ont été abandonnées par les procureurs en 2009, peu de temps avant que Zuma devienne président, et ont été réintégrées en 2016.

Zuma a été contraint de démissionner l’année dernière par le parti au pouvoir, le Congrès national africain (ANC), après un règne de neuf ans marqué par des allégations de corruption et une popularité en baisse.

Le président Cyril Ramaphosa, qui a succédé à Zuma, a promis de s’attaquer à la corruption profondément enracinée, mais fait face à l’opposition des membres les plus influents de l’ANC, dont beaucoup restent des alliés de Zuma.

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