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Syli : Salam Sow révèle : « Mon papa voulait que je sois imam… »

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Dans une interview accordée aux membres de la structure « Coleah Fé », l’ancien footballeur guinéen, Abdoul Salam Sow a débattu plusieurs sujets relatifs à sa personne. Il a également évoqué la question sur ses débuts et son amour pour le ballon rond. Abdoul n’a pas manqué de révéler que son papa voulait plus qu’il devienne imam.

C’est certainement ce que certains ignorent de l’ancien international guinéen. Abdoul Salam Sow, ce joueur qui avait pour ami la combativité surtout une fois sur le rectangle vert. Amoureux du cuir rond depuis tout petit, comme il le martèle, Salam avait récité le livre Saint « Coran » des son jeune âge. Cela n’a pas estompé son amour pour le ballon rond même si son père, lui, n’en voulait pas, pensant que le football était synonyme à la délinquance.

« Mon Papa voulait que je sois Imam. Parce que… »

Salam Sow revient tout d’abord sur ses débuts exceptionnels avec l’équipe nationale cadette de Guinée. : « Moi, j’ai commencé ma carrière tout petit, à l’âge de 5 ans. Après les Morlaye Soumah, on s’est retrouvé à Coleah ici. Par après, comme le bon Dieu sait faire les choses, on eu l’opportunité avec Elhadj Chérif Souleymane, qui était le directeur du stade 28 septembre en même temps entraîneur. C’est quelqu’un de très correcte dans le travail. Il nous a permis aussi d’être connu au niveau national et international. Deux ans après, il y a eu les éliminatoires de la coupe du monde cadette. Mais comme on avait pas une équipe proprement dite par rapport à cela, on avait notre club. Donc, la Fédération Guinéenne a jugé utile de maintenir notre groupe. C’est comme ça on a commencé. On a fait les éliminatoires de la coupe du monde« , indique-t-il. Avant de révéler que le football n’était pas la priorité de son papa même si lui, il en voulait autant.

« Moi, mon papa, il voulait surtout que je sois imam. Parce qu’avec le coran j’étais très fort. Il voulait que je sois imam. Et ma maman ne voulait pas m’entendre parler. Mais bon, j’ai jonglé un petit peu avec les deux », a déclaré Salam sans détour.

L’ancien du Syli national a aussi indiqué que Papa Camara, Chérif Souleymane et Petit Sory, tous de l’équipe du Hafia 77, sont les joueurs qui l’ont marqué et inspiré lors de ses débuts de footballeur. Sur le plan local, le Horoya est le club qui avait plus marqué celui qui se faisait appeler « Golden Boy’s » dans les rues de Conakry.

Med Sesay

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