La branche dissidente du FNDC dirigée par Bachir Diallo a rencontré ce mardi le nouveau secrétaire permanent du cadre permanent du dialogue politique. L’objectif était de mettre tout en œuvre afin de sortir le pays de l’impasse. Parmi les sujets débattus, figurait la situation des détenus politiques mais plus particulièrement la grâce présidentielle pour certains prisonniers dont les peines sont lourdes.
« A cet effet, nous avons recommandé d’abord qu’une grace présidentielle soit accordée aux détenus politiques surtout ceux dont les peines sont très lourdes à supporter, comme c’est le cas de OUMAR SYLLA ALIAS FONIGUÉ MENGUÈ condamné à trois ans de prison ferme aussi de Mamady ONIVOGUI. On a besoin d’eux car tant qu’ils y sont, cela augmente des tensions chez d’autres acteurs du dialogue. » a souligné le FNDC version BACHIR DIALLO.
En réalité, pour M. DIALLO, le présent dialogue politique en cours n’épargne personne. Sauf que l’UFDG de Cellou Dalein Diallo a quant à lui déclaré qu’elle ne peut pas dialoguer le couteau à la gorge. À ce sujet, le FNDC regrette mais pense qu’on peut sortir de crise sans Cellou Dalein Diallo.
« Certains pensent qu’ils peuvent ternir l’image de ce pays, non. S’ils veulent pas dialoguer, eh bien nous on pourra les oublier. » précise Bachir Diallo, coordinateur de l’autre camp du FNDC.
Quant au choix porté sur la personne de Fodé BANGOURA pour diriger le dialogue. Bachir Diallo dit avoir largement confiance en l’homme, qui a déjà fait ses preuves pendant le régime du général Lansana Conté.
Après sa nomination, les yeux de l’opinion publique guinéenne sont désormais rivés sur le nouveau secrétaire permanent du cadre de dialogue politique pour une sortie de crise. EL Hadj Fodé Bangoura dont le parcours n’est pas à démontrer, promet de poser des actes positifs.
Justin LENO