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Guinée/Education : Ouverture des classes dans un contexte de crise sanitaire

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Ce mardi 1er Décembre 2020, les  élèves et encadreurs ont repris  le chemin de l’école après quelques semaines de vacances. Une ouverture des classes marquée par une période de crise sanitaire due toujours à l’existence de  la pandémie de  covid-19.

09 heures dans les locaux de l’école primaire publique d’Enta marché située dans la commune de Matoto, pour cette première journée, la présence des élèves et encadreurs est effective.

 « Au sein de mon école vraiment le département a mis le matériel nécessaire à notre disposition pour la reprise effective des classes ce mardi. Pour cette première journée , l’effectif ici présent est  458 élèves dont 230 filles répartis comme suit: au CP1il y’a  64 élèves dont 41 filles , au CP2 il y’a 51 élèves dont 22 filles, au CE1 il y’a 36 élèves dont 19 filles, au CE2 il y’a 24 élèves dont 10 filles, au CM1 il y’a 24 élèves dont 10 filles et en fin au CM2 il y’a 26 élèves dont 13 filles » indique N’faly Badra Mansaré conseiller pédagogique, maitre formateur et directeur d’école.

 De la rentrée principale, en passant par la direction jusque dans les salles de classes, le respect des mesures préventives dictées par les autorités sanitaires sont visibles.

« Tout d’abord, le lavage des mains est obligatoire avant l’accès à la salle. Chaque table banc est occupé par deux élèves, et le port des masques est obligatoire » nous a fait remarquer Mahawa Sylla chargée de cours au CE1 de l’école primaire publique d’Enta.

Au groupe scolaire privé Bademba Fofona situé à Enta nord, les responsables veille strictement au respect des mesures barrières.

« Ici nous avons une équipe qui est chargée de vérifier la température corporelle des élèves à la rentrée principale. Nous avons treize groupes pédagogiques, mais  compte tenu de la covid19 on a réduit le nombre à 11 groupes pédagogiques pour pouvoir gérer l’effectif dans les classes » nous a confié FOFANA Aboubacar directeur des études dudit établissement.

A Kasonnyah un village dans la  préfecture de coyah, les populations ont le choix entre la seule école publique et les établissements privés. À l’école primaire de kassonya les cours ont repris malgré le faible taux de présence des élèves, mais avec une présence massive des enseignants.

« Les enfants n’ont pas tellement répondu à l’appel parce qu’il y avait des rumeurs qui circulaient sur le report de l’ouverture des classes, Beaucoup parlaient du mois de janvier. Les cours ont repris mais avec un peu de lenteur » selon Marceline TOLNO est institutrice à l’école publique de Kassonya

Dans les écoles privées également comme à Hadja Salima Camara, le constat est le même.  Les enseignants abordent les premières leçons même si certaines classes sont quasi vides

« Comme vous avez constaté de façon générale, la rentrée est moyenne c’est-à-dire tout le monde n’a pas répondu à l’appel, ce n’est pas du tout facile avec les parents d’élèves, c’est un problème financier mais nous avons espoir que les jours à venir nous aurons beaucoup plus d’élèves » nous explique Alassane SYLLA directeur des études.

Certains parents d’élèves rencontré nous ont confié qu’ils ne sont pas encore prêts pour l’inscription ou la réinscription de leurs enfants par manque de moyens financiers

Alphonse IFFFONO, André Mossie

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