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Guinée-Bissau/Présidentielle : déroulement normal du vote

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Le vote a débuté à 8 heures pile en Guinée-Bissau où plus de 750.000 électeurs sont appelés aux urnes pour départager les 12 candidats à l’élection présidentielle, a constaté l’envoyé spécial de l’APS. 

En Guinée-Bissau, les opérations de vote se font en plein air, devant les maisons d’habitation, dans les marchés, aux côtés des stations de services ou dans un coin de rue quelconque.

Des files d’attente se sont formées dès les premières heures de la matinée devant une rangée de tables et de chaises qui font office de bureaux de vote. Le calme règne dans les bureaux de vote appelés assemblées populaires.

Les observateurs déployés sur le terrain par différentes organisations de la communauté internationale n’ont pas encore signalé d’incidents majeurs qui impactent sur le déroulement des opérations électorales. 

Les éléments de la mission de la CEDEAO en Guinée-Bissau (ECOMIB) qui a été autorisée le 26 avril 2012 par la CEDEAO à la suite du coup d’État du 12 avril 2012, veillent au grain. 

Dans les différentes artères de la capitale de la Guinée-Bissau, les voies sont dégagées. Les marchés sont fermés, les magasins ont baissé rideaux et les restaurants ne fonctionnent pas. La circulation ornée d’habitude par les taxis bleus-blancs et les fameux véhicules clandos appelés « Toka-Toka », sont garés. 

Seuls les véhicules de l’administration, de l’ECOMIB, des observateurs ou journalistes, des états-majors et autres particuliers qui ont réussi à disposer de la fameuse carte d’autorisation de circuler, meublent le décor dans les différentes voies publiques.  

Au total, 761 086 électeurs sont répartis dans plus de 3000 bureaux de vote localisés dans 29 circonscriptions électorales situées dans les huit régions de l’intérieur de la Guinée-Bissau et la capitale Bissau appelée le secteur autonome. 190 observateurs sont déployés par la communauté internationale pour superviser le vote.

La CEDEAO et l’Union africaine principales organisations de supervision des opérations de vote ont déployé chacune 60 observateurs, les Etats-Unis d’Amérique 47 et le Comité des pays de langue portugaise (CPLP) 23.  12 candidats prennent part à cette élection présidentielle dont l’issue pourrait être décisive pour la stabilité politico-institutionnelle. 

Depuis son indépendance en 1974 la Guinée-Bissau a connu seize tentatives de coups d’Etat, quatre putschs dont le dernier en 2012 en plus d’une longue série de remaniements gouvernementaux débouchant sur une instabilité politique même si c’est pour la première fois qu’un président termine son mandat en Guinée-Bissau.

APS

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