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Ethiopie : raid aérien sur Mekele, capitale du Tigré rebelle

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La capitale du Tigré, Mekele, a été touchée par des frappes aériennes nocturnes, ont indiqué mercredi les autorités rebelles de cette région du nord de l’Ethiopie et un responsable hospitalier.

« Raid nocturne de drone sur Mekele, pas de cible militaire imaginable », a tweeté Getachew Reda, porte-parole des autorités rebelles du Tigré en conflit depuis novembre 2020 avec le gouvernement fédéral éthiopien, ajoutant qu' »au moins trois bombes avaient été lâchées ».

Le Dr Kibrom Gebreselassie, directeur médical de l’hôpital Ayder, principal établissement de Mekele, a évoqué sur Twitter un « raid de drone à Mekele, vers minuit », dans la nuit de mardi à mercredi, ayant fait des « victimes arrivant à l’hôpital ». Les journalistes n’ont pas accès au nord de l’Ethiopie, rendant impossible toute vérification indépendante.

Les réseaux de téléphonie mobile et d’internet dans ces zones sont également aléatoires. Le service de communication du gouvernement éthiopien n’a pu être joint dans l’immédiat. Après cinq mois de trêve, les combats ont repris le 24 août, dans le nord de l’Ethiopie entre troupes progouvernementales éthiopiennes (armée fédérale, forces régionales et milices alliées) et rebelles tigréens qui s’accusent mutuellement d’avoir redémarré les hostilités.

Une précédente frappe aérienne avait visé Mekele le 26 août, les rebelles affirmant qu’elle avait touché une zone résidentielle et un jardin d’enfants, le gouvernement assurant de son côté que son aviation avait « répondu à l’attaque contre l’Ethiopie en ne visant que des sites militaires ».

Le docteur Gebreselassie avait indiqué dans un message à l’AFP que son établissement avait reçu quatre morts, dont deux enfants, et neuf blessés. La télévision officielle du Tigré avait de son côté affirmé que « sept civils dont trois enfants » avaient été tués.

Les rebelles du Tigré ont revendiqué mardi vouloir continuer d’avancer dans les régions voisines du sud du Tigré pour « neutraliser » les renforts militaires envoyés par le gouvernement, tout en restant ouverts aux négociations.

Ces derniers jours, selon des sources diplomatique, humanitaire et des habitants, ils ont progressé d’une cinquantaine de kilomètres vers le sud, à l’intérieur de la région de l’Amhara, ainsi qu’au sud-est, dans celle de l’Afar.

AFP

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