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Tunisie : Réhabilitation de 2000 hectares de terres dégradées

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En Tunisie, un partenariat entre l’Institut national des grandes cultures (INGC) et un projet financé par le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du développement (BMZ) a permis de réhabiliter 2000 hectares de terres dégradées en quatre ans.

Baptisé « Protection et réhabilitation des sols dégradés en Tunisie » (ProSol), ce projet mandaté par le BMZ est mis en œuvre par l’agence allemande de coopération internationale (GIZ) en collaboration avec la Direction générale de l’aménagement et de la conservation des terres agricoles (DGACTA), relevant du ministère tunisien de l’Agriculture.

« Après plus de quatre années de collaboration fructueuse » entre l’INGC et ProSol, 1250 agriculteurs ont été accompagnés et 2000 hectares de terres dégradées ont été réhabilités, a indiqué la GIZ dans un bilan publié récemment.

Cette collaboration a également permis l’augmentation des rendements agricoles entre 20 et 25 pour cent par rapport aux parcelles non traitées, l’adoption de pratiques innovantes (agriculture de conservation, fertilisation raisonnée, introduction des légumineuses, etc.) et l’utilisation de technologies modernes (scanners de sols, drones et outils d’aide à la décision).

Lancé en septembre 2019, le projet ProSol vise à promouvoir des approches agroécologiques et climato-intelligentes durables et des mesures concrètes pour la protection et la réhabilitation des sols dégradés à grande échelle dans les régions du Centre-ouest et du Nord-ouest de la Tunisie. Dans ce pays nord-africain, la superficie des terres agricoles est de 10,2 millions d’hectares (ha) dont 5,4 millions ha arables.

Chaque année, environ 23 000 ha des terres agricoles y sont dégradés en raison de l’exploitation inappropriée des sols, l’érosion hydrique et éolienne, l’hydromorphie, la compaction des sols, la salinisation, la désertification et l’urbanisation, selon la GIZ. Si rien n’évolue dans les pratiques agricoles et environnementales, cette situation risque de s’aggraver et d’entraîner inévitablement des conséquences sur la sécurité alimentaire du pays, a-t-on prévenu.

dpa