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Troisième refus de remise en liberté d’un opposant au Zimbabwe

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Un juge zimbabwéen a refusé vendredi la remise en liberté sous caution de l’opposant Jacob Ngarivhume, troisième refus depuis son arrestation en juillet. M. Ngarivhume, chef du petit parti d’opposition Transformer le Zimbabwe, avait été arrêté le 20 juillet pour « incitation à la violence publique ».

Il avait appelé à une manifestation le 31 juillet contre la corruption supposée au sein du régime du président Emmerson Mnangagwa, ainsi que contre les effets de la crise économique et sociale qui frappe le Zimbabwe depuis un vingtaine d’années.

Les manifestations de rue y sont interdites, officiellement en raison du risque de contamination du nouveau coronavirus.Juge à Harare, Trynos Utahwashe a estimé qu’en cas de libération de l’opposant, il pourrait appeller à d’autres manifestations et « mettre gravement en danger le public ».

Ngarivhume avait été arrêté en même temps que le journaliste et lanceur d’alerte Hopewell Chin’ono, toujours emprisonné lui aussi.Sa nouvelle demande de remise en liberté sous caution jusqu’ici rejetée, doit être examinée lundi.Mardi, un autre juge zimbabwéen avait interdit à Beatrice Mtetwa, une avocate réputée pour défendre les droits de l’homme dans son pays de le représenter, au motif qu’elle avait tenu des propos désobligeants contre le système juidiciaire de son pays sur Facebook.

Lors de la manifestaion interdite du 31 juillet, une vingtaine de personnes avaient été arrêtées, dont la célèbre écrivaine Tsitsi Dangarembga, toutes remises en liberté sous caution peu après.

Outre la répression politique, le Zimbabwe est englué depuis une vingtaine d’années dans une crise économique catastrophique, qui se traduit par une inflation galopante et des pénuries de nombreux produits de première nécessité.

AFP

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