À New York, la délégation guinéenne a réaffirmé la souveraineté et la stabilité du pays sur la scène internationale, dans la continuité de l’esprit du 28 septembre 1958.
Comme chaque année, la Guinée a pris part à l’Assemblée générale des Nations unies un rendez-vous majeur pour le dialogue mondial. Mais cette fois, la présence de Conakry a eu une résonance particulière : celle d’une nation confiante, lucide et déterminée à faire entendre sa voix.
Une délégation stratégique et déterminée
Conduite par le Général Amara Camara, Ministre Secrétaire général de la Présidence de la République, la délégation guinéenne a affiché cohérence et rigueur. À ses côtés, le Dr Morissanda Kouyaté, Ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Guinéens établis à l’étranger, a incarné la continuité d’une diplomatie réformée et proactive.
Ensemble, ils ont porté un message clair : la Guinée est engagée dans la consolidation démocratique, le respect de ses engagements internationaux et la défense d’une souveraineté assumée.
L’écho du 28 septembre 1958 : un héritage vivant
Soixante-sept ans après le célèbre « Non » au référendum de 1958, la Guinée continue de puiser dans cet héritage de liberté la force d’affirmer son indépendance politique et économique.
Cet esprit fondateur guide aujourd’hui encore sa diplomatie autour de trois axes : souveraineté, autodétermination et dignité.
La diplomatie guinéenne, version XXIᵉ siècle
Sous la conduite du Dr Morissanda Kouyaté, la politique étrangère guinéenne a connu une profonde mutation :
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Réseau diplomatique renforcé : plus de 40 pays disposent désormais de représentations guinéennes, rénovées ou nouvellement ouvertes.
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Inclusion de la diaspora : les Guinéens de l’étranger participent désormais aux débats constitutionnels et aux réformes nationales.
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Respect du calendrier de transition : Conakry a réaffirmé son engagement envers le retour à l’ordre constitutionnel et l’organisation de la présidentielle à venir.
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Nouvelle Constitution approuvée : le « Oui » du référendum de septembre 2025 ouvre une ère institutionnelle plus juste et représentative.
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Partenariats équilibrés : la Guinée plaide pour une coopération basée sur le respect mutuel, illustrée par le projet Simandou 2040, conçu « par et pour les Guinéens ».
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Modernisation du ministère : une gestion transparente d’un budget de 840 milliards GNF a permis de moderniser les infrastructures diplomatiques et d’assurer un meilleur accompagnement des Guinéens à l’étranger.
Le tandem Camara–Kouyaté : unité et efficacité
La présence conjointe du Général Amara Camara et du Dr Morissanda Kouyaté à New York symbolise une diplomatie cohérente, où la vision présidentielle s’allie à la précision diplomatique. Cette complémentarité stratégique illustre une gouvernance concertée, tournée vers la crédibilité internationale et la stabilité interne.
Guinée : de témoin à acteur
La Guinée n’est plus un spectateur du monde. Elle agit, propose, et assume son rôle d’État souverain dans un ordre international en recomposition.
Discipline, engagement et dignité : telles sont les lignes de force d’une diplomatie qui s’écrit désormais à la première personne du pluriel.
Aujourd’hui, l’esprit du 28 septembre 1958 n’est plus un souvenir : c’est un cap, une boussole, un moteur de progrès.
La Guinée avance, digne et confiante, décidée à tracer son propre chemin vers la souveraineté, la démocratie et le développement durable.
Ibrahima Kalil Bamba – Activiste guinéen vivant au Canada