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Soudan : deuxième journée de négociations, le problème clé reste non résolu.

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Après des semaines d’impasse après une répression meurtrière contre les manifestants, les dirigeants soudanais au pouvoir et les responsables de la contestation sont entrés dans la deuxième journée des pourparlers ce jeudi avec la question clé de la formation d’un nouvel organe dirigeant, toujours non résolue.

Omar al-Bashir, en avril, à la suite de nombreuses manifestations, les généraux au pouvoir s’opposant à la demande des manifestants de remettre le pouvoir à une administration civile.

Les généraux s’étaient déjà mis d’accord sur une structure civile élargie, mais les discussions entre les deux parties se sont soldées par un échec à la suite d’un désaccord sur le choix d’un futur organe dirigeant – un civil ou un soldat.

Les tensions entre les généraux et les manifestants se sont encore intensifiées après le raid mortel qui a eu lieu le 3 juin contre un camp de protestation à Khartoum, au cours duquel trois dizaines de manifestants ont été tués et plusieurs centaines d’autres blessés.

Les discussions ont finalement été résumées mercredi après une intense médiation des émissaires éthiopiens et de l’Union africaine, qui ont proposé un projet de proposition visant à sortir de l’impasse.

« Aujourd’hui, la discussion portera sur le choix du président du conseil souverain », a déclaré à l’AFP Ahmed al-Rabie, éminent dirigeant de la manifestation participant aux pourparlers, faisant référence à l’instance dirigeante.

Il a ajouté que le conseil militaire au pouvoir avait pris le pouvoir après l’éviction de Bashir par le chef du nouveau corps dirigeant de l’armée.

« Nous pensons que, symboliquement, le chef de l’Etat doit être civil », a déclaré Rabie.

Pendant des semaines, cette question a secoué le Soudan, prolongeant la crise politique déclenchée depuis la chute de Bashir.

Les rebelles du Darfour libérés

L’Union africaine et Ethiopie appelle à la mise en place d’un organe au pouvoir à majorité civile.

Mercredi, premier jour de la dernière ronde de négociations, les deux parties n’ont pas discuté de la question cruciale de l’organe directeur.

« Le médiateur de l’Union africaine, Mohamed Lebatt, a déclaré aux journalistes une nuit de travail après de longues heures de discussions dans un hôtel de luxe de la capitale.

« Il a été décidé de libérer tous les détenus politiques. »

Environ 235 combattants appartenant à une faction du groupe rebelle du Darfour faisant partie du mouvement de contestation devraient être libérés jeudi.

Les leaders de la protestation exercent une pression sur les généraux depuis le raid du 3 juin sur le sit-in de masse devant le siège de l’armée.

Le raid a été mené par des hommes en treillis militaire.

Le conseil militaire au pouvoir insiste sur le fait qu’il n’a pas ordonné la dispersion violente du sit-in.

Au moins 136 personnes ont été tuées à travers le pays depuis le raid, dont plus de 100 le 3 juin, selon des médecins proches du mouvement de protestation, l’Alliance pour la liberté et le changement.

Selon le ministère de la Santé, 78 personnes ont été tuées dans tout le pays au cours de la même période.

Dimanche, les dirigeants protestants ont réussi à mobiliser des dizaines de milliers de sympathisants lors de la première manifestation de masse contre les généraux depuis le raid.

Le rassemblement de masse avait été testé pour la capacité des dirigeants de la manifestation à mobiliser la foule après que les généraux eurent imposé une panne d’électricité généralisée et déployé des forces de sécurité dans les principaux quartiers et quartiers de la capitale, sa ville jumelée Omdurman et d’autres villes et villages.

Les responsables de la protestation ont renforcé la pression sur les généraux en appelant à une manifestation de masse similaire le 13 juillet, qui serait suivie d’une campagne nationale de désobéissance civile un jour plus tard.

La campagne, si elle était observée, serait la deuxième de ce type d’agitation depuis le raid du 3 juin.

La première, qui s’est tenue du 9 au 11 juin, a paralysé le pays, frappant durement une économie déjà délabrée.

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