Le procès de l’ancien président soudanais Omar El-Béchir a commencé mardi à Khartoum pour le coup d’Etat militaire de 1989 qui l’a porté au pouvoir, il y a plus de trois décennies.
Béchir, 76 ans, pourrait être condamné à la peine de mort s’il est reconnu coupable du renversement du gouvernement démocratiquement élu du Premier ministre Sadek al-Mahdi, soutenu par les islamistes.
“Ils ne nous ont pas permis, à nous, les membres de la famille, d’entrer dans le tribunal et d’assister au procès, alors que nous avons présenté une demande formelle, il y a plus de trois jours”, révèle Mohammed Nafea Ali Nafia, fils d’un accusé.
“Dieu merci, maintenant que nous en avons fini avec le ministère public, nous faisons confiance à la justice soudanaise. Si Dieu le veut, cette affaire sera traitée équitablement, et nous espérons que Dieu nous rendra victorieux”, espère Ekhlas al-Tayeb, fille d’un accusé.
Ce procès intervient alors que le gouvernement de transition post-révolutionnaire du Soudan a lancé une série de réformes dans l’espoir de rejoindre pleinement la communauté internationale.