Le 6 février à Bangui, le gouvernement centrafricain et 14 groupes armés ont signé un Accord politique pour la paix et la réconciliation après des négociations menées à Khartoum, au Soudan.
La mise en œuvre de cet accord doit permettre de « répondre aux aspirations exprimées par les citoyens centrafricains en matière de paix, de sécurité, de justice, de réconciliation, d’inclusion et de développement », a précisé le Conseil dans une déclaration de presse.
Mardi dernier, le Conseil a entendu le Représentant spécial du Secrétaire général en République centrafricaine (RCA), Mankeur Ndiaye. Le nouveau chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation (MINUSCA), qui a pris ses fonctions au début du mois, a informé les membres du Conseil sur les résultats des consultations la semaine dernière entre le gouvernement centrafricain et les 14 groupes armées à Addis-Abeba, en Éthiopie.
Les consultations avaient été organisées du 18 au 20 mars à l’invitation de l’Union africaine (UA) et de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), avec le soutien des Nations Unies.
Les membres du Conseil de sécurité ont pris note de l’annonce d’un nouveau gouvernement par les autorités centrafricaines à la suite des consultations d’Addis Abeba. Ils se sont félicités du consensus auquel sont parvenus les parties signataires de l’accord politique pour la paix et la réconciliation en RCA concernant la formation d’un gouvernement inclusif conformément à l’article 21 dudit accord.
Le Conseil a également salué l’engagement de l’UA, de la CEEAC et de l’ONU et appelé les pays voisins, les organisations régionales et tous les partenaires internationaux à soutenir la mise en œuvre de l’accord de paix en RCA.
Les membres du Conseil de sécurité ont exprimé leur ferme soutien au nouveau chef de la MINUSCA dans l’accomplissement de sa mission, et ont convenus de continuer à suivre de près la situation en RCA.