Selon un ministre du gouvernement, les recherches en cours après l’accident de Kampene font état d’un bilan provisoire de 14 morts et trois blessés.
Plus d’une douzaine de personnes ont été tuées après l’effondrement d’une mine d’or sans licence dans l’est de la République démocratique du Congo, a annoncé le gouvernement.
L’accident s’est produit à Kampene, à quelque 180 km au sud de la ville de Kindu, a annoncé mercredi le ministre de la Solidarité nationale et de l’Action humanitaire, Steve Mbikayi.
« Quatorze morts, trois hospitalisés gravement blessés. Les recherches se poursuivent », écrit Mbikayi sur Twitter, faisant état d’un bilan provisoire.
Un militant de la société civile, Justin Kyanga Asumani, a également déclaré que 15 corps avaient été retrouvés, dont deux femmes.
Selon l’agence de presse AFP, l’accident aurait eu lieu vers 14 heures, heure locale, alors que « des dizaines de personnes, y compris des enfants et des femmes enceintes » étaient au travail sur le site.
L’accident a attiré une attention renouvelée sur les dangers qui assaillent le secteur minier informel riche en ressources de la RDC, qui présente un piètre bilan en matière de sécurité et des accidents mortels fréquents.
En juin, plus de 40 personnes sont mortes dans une concession de cuivre exploitée par Kamoto Copper Company, une filiale du géant suisse Glencore, à Kolwezi, dans le sud-est de la RDC.
Kyanga a déclaré que la mine sans licence de Kampene fonctionnait depuis environ 10 ans, une situation qui souligne « le manque de surveillance et l’inactivité des organes de l’Etat ».