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Ousmane Sonko face aux jeunes de Pastef : Un discours sans gants

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Le Premier ministre Ousmane Sonko a pris la parole le week-end dernier devant les jeunes de son parti, Pastef, pour aborder divers sujets d’actualité. De la jeunesse à ses relations avec l’ancien régime, en passant par la reddition des comptes et les relations avec la presse, Sonko n’a pas mâché ses mots.

Conflit Israélo-Palestinien

Invité par la jeunesse de son parti, Sonko a animé une conférence sur « L’apport de la jeunesse dans le projet ». Il a débuté en abordant le conflit israélo-palestinien : « Je commencerai mon allocution par demander une minute de prière pour le peuple martyr de Palestine. C’est un génocide perpétré contre les Palestiniens par les grandes puissances mondiales », a-t-il déclaré.

Il a également exhorté le Président Bassirou Diomaye Faye, responsable de la politique étrangère sénégalaise, « d’engager le Sénégal aux côtés de l’Afrique du Sud et de tous les autres pays qui, aujourd’hui, ont entrepris des poursuites contre les dirigeants israéliens pour crime contre l’humanité ».

Soutien aux Victimes de la Répression Politique

Évoquant les événements précédant l’élection présidentielle, Sonko a exprimé son soutien aux victimes de la répression politique au Sénégal :

« Je voudrais associer à ces prières tous nos frères et sœurs qui sont tombés sous les balles de la répression politique sous le régime de Macky Sall ».

Clarification sur un Accord avec Macky Sall

La conférence a également été l’occasion pour Sonko de répondre aux rumeurs concernant de supposés accords avec l’ancien régime. Il a précisé : « Depuis notre accession au pouvoir, on a décidé de pardonner et d’aller de l’avant. Mais le pardon dont je parle me concerne moi. J’ai décidé de pardonner et j’ai pardonné à tous ceux qui m’ont causé du tort. Mais est-ce possible de pardonner quelqu’un qui a délibérément tué une personne qui manifestait son droit ? A-t-on une fois dit que nous allons pardonner de tels crimes ? ».

Il a poursuivi en rassurant : « Je tiens à rassurer tout le monde que nous allons faire le nécessaire concernant ces actes ignobles. Il n’y a pas besoin de se presser ou quoi que ce soit de ce genre. On ne peut pas laisser impunis les assassins du feu Didier Badji et Fulbert Sambou et vouloir passer la serpillère sur cette affaire, c’est impensable ».

Relations avec le Président Diomaye

Sonko a également abordé les accusations selon lesquelles il serait encombrant pour le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye.

« L’objectif premier de l’opposition du Sénégal, c’est de me mettre mal avec Bassirou Diomaye Faye. C’est pour cela que j’affirme qu’il n’y aura donc pas d’opposition au Sénégal parce que la personne qui réussira à s’immiscer entre Diomaye et Sonko, le père du père de son père n’est pas encore né », a-t-il affirmé.

Il a insisté sur la solidité de leur relation et sa détermination à remplir pleinement sa mission de chef du gouvernement.

Lutte Contre l’Impunité et la Corruption

Enfin, Sonko a critiqué la presse et insisté sur la nécessité de mettre fin à la culture de l’impunité. Concernant les impôts, il a déclaré :

« Ces actes impunis doivent cesser. Car, dit-il, le Code général des impôts dit que l’on doit les poursuivre pénalement ».

Il a également dénoncé la corruption : « Il y a des moins que rien qui assument leur vol et veulent que personne ne parle et qu’on leur pardonne tout. Ça doit cesser. Chaque jour, tu mets à la une dans tes médias qu’untel a détourné, qu’un autre a volé ou que l’on a épinglé une autre personne. À chaque fin du mois, ils déduisent des salaires un montant pour les mettre dans les caisses de l’État. Et cet argent des impôts, ils le mettent dans leur poche. Ça, c’est des détournements de deniers publics ».

Oumar FEDIOR

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