Le massacre survenu à la mosquée de Fambita, dans l’ouest du Niger, le 21 mars dernier, a plongé le pays et la communauté internationale dans l’effroi. L’assaut, attribué aux combattants de l’État islamique au Grand Sahara, a fait au moins 44 morts parmi les fidèles en pleine prière du vendredi. L’attaque a été suivie d’incendies visant un marché et plusieurs habitations.
Face à cette tragédie, le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Volker Türk, a exprimé sa ferme condamnation, dénonçant un acte barbare visant délibérément les civils en violation flagrante des droits humains et des conventions humanitaires internationales.
Cette attaque s’inscrit dans un contexte sécuritaire de plus en plus alarmant pour le Niger et l’ensemble de la région sahélienne. Le massacre de Fambita illustre une nouvelle fois la montée en puissance des groupes armés qui s’en prennent aux populations civiles.
« L’assaut méthodique contre la mosquée, en pleine période de Ramadan, doit alerter la communauté internationale sur l’ampleur du danger et l’urgence d’une réponse forte », a déclaré Volker Türk.
Le Haut-Commissaire a appelé les autorités nigériennes à diligenter une enquête approfondie et impartiale afin d’identifier les responsables et de garantir que justice soit rendue. Il a également insisté sur la nécessité de renforcer la sécurité des populations civiles et d’impliquer les communautés locales dans la recherche de solutions durables.
« Des mesures concrètes doivent être prises pour éviter que de telles attaques ne se répètent, avec l’appui de la communauté internationale », a-t-il ajouté.
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