L’Agence libérienne de protection de l’environnement (EPA) a lancé un plan quinquennal, décrit comme « une étape majeure », visant à renforcer la gouvernance environnementale et à promouvoir le développement durable.
Le lancement de cette stratégie intervient à un moment où le Liberia fait face à des défis croissants, notamment le changement climatique, la perte de biodiversité, la déforestation et la pollution, a indiqué l’EPA (Environmental Protection Agency).
Ce plan est conçu pour lutter contre ces phénomènes responsables de la dégradation des ressources naturelles. Il vise également à promouvoir le respect de l’environnement, à renforcer l’application des lois en vigueur et à garantir l’engagement total du pays à l’égard des accords internationaux en matière d’environnement.
Il prévoit la création de bureaux de l’EPA dans les 15 comtés nationaux pour améliorer la gestion environnementale au niveau local, la numérisation des études d’impact dans ce domaine et l’installation de quatre laboratoires régionaux ainsi qu’un laboratoire central dédié à la recherche scientifique.
La mise en œuvre du plan nécessite un budget estimé à environ 32 millions de dollars, le gouvernement s’engageant à contribuer à hauteur de 15,2 millions de dollars et cherchant à récolter 16,8 millions de dollars supplémentaires de la part de partenaires internationaux.
La déforestation représente une urgence environnementale au Liberia. Ce pays compte environ 4,2 millions d’hectares de terres boisées, soit 43,4 pour cent de sa superficie terrestre globale. Le taux de déforestation, causée principalement par les activités agricoles et minières, s’élève actuellement à 30 000 hectares par an.
D’autres menaces persistent, notamment l’érosion côtière qui fragilise les infrastructures et les habitats, la pollution et la mauvaise gestion des déchets, augmentant les risques sanitaires, sans oublier l’exploitation minière illégale qui contamine les rivières au mercure.
dpa