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L’accord de paix de Juba crée un nouvel Etat soudanais (Hamdok)

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Le Premier ministre soudanais Abdallah Hamdok a affirmé mardi à Khartoum que l’accord de paix de Juba, paraphé par les autorités soudanaises de transition et plusieurs mouvements rebelles, « crée un nouvel Etat soudanais et remédie aux injustices du passé ». 

Après des mois de négociations, cet accord a été paraphé lundi lors d’une cérémonie à Juba, au Soudan du Sud. Il doit mettre un terme à 17 années de conflits qui ont fait des centaines de milliers de morts –essentiellement dans les premières années– en particulier au Darfour (ouest), selon l’ONU.

« La paix reste le rêve des Soudanais. Ce qui a été accompli dans la première phase est une grande réalisation historique. Cela nous place dans la bonne direction et renforce notre détermination à poursuivre le chemin vers la paix », a déclaré M. Hamdok à la presse en arrivant mardi à Khartoum.

La date de la signature officielle de l’accord n’a pas été annoncée. Cinq organisations au total –réunies au sein du Front révolutionnaire soudanais (FRS), créé en 2011– ont apposé leur paraphe, en comptant la faction de l’Alliance des forces de libération du Soudan (AFLS) de Tahir Hajar qui a fait sécession en 2017 de la faction SLA-AW du Mouvement de Libération du Soudan (MLS).

Deux groupes ont refusé jusqu’à présent de se joindre à l’accord: le SLA-AW d’Abdelwahid Nour et le Mouvement populaire de libération du Soudan-Nord (SPLA-N) d’Abdelaziz al-Hilu. Tous deux sont de fervents partisans d’un Etat laïc et fédéral.M. Hamdok a indiqué que le « gouvernement cherchait à les rencontrer dans un avenir proche pour parvenir à une paix globale dans l’intérêt du peuple soudanais ».

Les rebelles et le gouvernement ont paraphé au total huit protocoles constituant l’accord de paix: sécurité, propriété foncière, justice transitionnelle, réparations et compensations, développement du secteur nomade et pastoral, partage des richesses, partage du pouvoir et retour des réfugiés et des déplacés.L’accord stipule que les mouvements armés devront à terme être démantelés et que leurs combattants devront rejoindre l’armée régulière, qui sera réorganisée pour être représentative de toutes les composantes du peuple soudanais.

Plusieurs accords de paix avaient échoué, notamment en 2006 et en 2010.

AFP

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