La Tunisie « condamne énergiquement » l’attaque perpétrée vendredi par un de ses ressortissants dans un commissariat de Rambouillet, près de Paris, qui a coûté la vie à une fonctionnaire de police, selon un communiqué de l’ambassade de Tunisie en France transmis dimanche à l’AFP.
« En ces tristes circonstances, l’ambassade tient à exprimer son entière solidarité et sa compassion avec le gouvernement et le peuple français amis », affirme le communiqué.
La Tunisie présente « ses sincères condoléances à la famille et proches de la victime » âgée de 49 ans, tuée de deux coups de couteau dans l’entrée du commissariat de Rambouillet par Jamel Gorchene, un Tunisien de 36 ans, qui a ensuite été abattu par un policier.
« Cet acte barbare intervient en plein mois de Ramadan, mois saint qui incarne plutôt les valeurs de la tolérance et de la fraternité entre les individus », souligne l’ambassade de Tunisie, en affirmant son « rejet total de toute forme d’extrémisme en tout lieu et en toute circonstance ».
Arrivé en France en situation irrégulière, le chauffeur-livreur tunisien auteur de l’attaque était titulaire depuis décembre d’une carte de séjour valable un an, selon le parquet national antiterroriste, qui s’est saisi de l’enquête. Il « n’avait pas été porteur de menaces, on n’avait pas détecté de signes de radicalisation » à son sujet, a déclaré sur la chaîne d’information BFMTV Laurent Nuñez, coordonnateur national de renseignement.
Jamel Gorchene fait partie de ces « individus (…) qui sont très isolés, n’ont pas de relations avec d’autres individus qui les rendraient détectables », a-t-il ajouté.
AFP