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Guinée : les travailleurs de la société turque Albayrak dans les rues pour réclamer leur salaire

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Les travailleurs de la société Turque Albayrak spécialisée dans le transport ont déclenché une manifestation de colère ce lundi matin à l’enceinte de l’entreprise. Les motifs de leur révolte s’expliquent par le non-paiement de leurs arriérés de salaires.  C’est l’État guinéen qui est pointé du doigt par les employés.

« Nous avons bloqué le passage à une vingtaine de bus réservé au transport urbain. Nous réclamons nos arriérés de salaire. Cela fait 19 mois que l’État guinéen ne paye pas la subvention à la société censée nous payer » a expliqué Aboubacar Fofana, secrétaire général de la délégation syndicale de la société Albayrak.

Ce lundi matin, ils sont déterminés à exprimer leur indignation avec des slogans forts et des pancartes sur lesquels nous pouvons lire sauver la société Albayrak.

« Autre facteur de notre indignation, c’est la vétusté des bus. Au départ, ils étaient une cinquantaine à circuler dans la capitale. À ce jour, seule une vingtaine véhicules travaillent mais avec des pannes au quotidien », précise Condé Mohamed AÏSSATOU, Parker et délégué syndical de la société Albayrak.

450 employés œuvrent pour le déplacement des personnes à Conakry à travers ces bus. Mais suite à cette manifestation de colère, aucun bus n’a travaillé ce lundi. La directrice de communication de la société Albayrak regrette. Canan Sahbaz se dit consciente de la situation des grévistes.

« L’État guinéen et la société Albayrak travaillent depuis un certain temps. On évolue bien ensemble sauf qu’il peut y arriver des moments où tout peut mal tourner. C’est regrettable que ces employés soient en train de vivre la situation actuelle. Néanmoins, ce n’est pas Albayrak. Tant que l’État ne donne pas la subvention, il va être difficile de satisfaire leur besoin. On espère bien que leurs cris de cœur seront entendus par l’État guinéen » a-t-elle précisé.

Tant qu’ils ne sont pas rétablis dans leur droit, ces travailleurs préviennent qu’ils ne pourront plus jamais accomplir leur mission. L’inspection générale du travail, le ministère doivent trouver une solution pour ont-ils laissé entendre.

Justin Leno

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