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Des centaines de pro-Ouattara en soutien au « candidat de la paix » à paris

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« Non à la guerre, oui à la paix », plusieurs centaines de militants pro-Ouattara se sont rassemblés samedi à Paris pour apporter leur soutien à la candidature à un troisième mandat controversé du président ivoirien Alassane Ouattara, a constaté une journaliste de l’AFP. 

En robes immaculées ou pantalons blancs et casquettes oranges, l’assemblée constituée majoritairement de femmes a dansé et chanté, sur l’Esplanade des Invalides, des slogans en faveur de M. Ouattara, qui brigue sa réélection le 31 octobre.

« Les femmes soutiennent le président Ouattara en tant qu’artisan de la paix et du développement du pays et parce qu’avec lui elles ont obtenu beaucoup de droits », a assuré Boni Felix Niangoran, l’un des organisateurs, citant une nouvelle loi sur l’héritage et leur représentation accrue dans la classe politique et dirigeante du pays.

« Le président est dans la vérité, il est temps que nous proclamions la paix en Côte d’Ivoire. La stabilité avec ADO » (acronyme de Alassane Dramane Ouattara), a lancé dans un mégaphone, Lea Kotché, une militante.

En tant que « femme mariée à un Français et mère d’enfants métis », elle a exprimé à l’AFP sa reconnaissance envers M. Ouattara pour « avoir banni le racisme et reconstruit notre nation ».

La crainte de violences à l’approche du scrutin du 31 octobre est forte, dix ans après la crise née de la présidentielle de 2010 qui avait fait 3.000 morts, après le refus de l’ex-président Laurent Gbagbo (2000-2010) de reconnaître sa défaite face à M. Ouattara.Pour Gouza Nahounou, une influenceuse qui compte plus de 100.000 followers, responsable de l’association Idée de paix, M. Ouattara est « le candidat du moindre mal ».

« Pour une Côte d’Ivoire apaisée, nous avons besoin d’hommes éclairés comme M. Ouattara », a dit à l’AFP cette militante, pour qui ses opposants ne sont qu' »un club d’aigris qui veulent mettre le feu à la Côte d’Ivoire ».

Elu en 2010, réélu en 2015, M. Ouattara avait annoncé en mars qu’il renonçait à briguer un troisième mandat, avant de changer d’avis en août, après le décès de son dauphin désigné, le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly.

La loi ivoirienne prévoit un maximum de deux mandats mais le Conseil constitutionnel a estimé qu’avec la nouvelle Constitution de 2016, le compteur des mandats de M. Ouattara a été remis à zéro, ce que conteste farouchement l’opposition.

Cette décision a provoqué des violences en août dans lesquelles une quinzaine de personnes sont mortes.

La Cour constitutionnelle a rejeté 40 candidatures, dont celles de Laurent Gbagbo et d’un ancien allié d’Alassane Ouatara, l’ancien Premier ministre et ex-chef rebelle Guillaume Soro, qui ont dénoncé une forfaiture.

AFP

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