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Décès du secrétaire général sortant de l’Opep, Mohammed Barkindo

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Le Nigérian Mohammed Barkindo, secrétaire général sortant de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), est mort mardi soir à l’âge de 63 ans, a annoncé mercredi la Nigerian National Petroleum Corporation (NNPC) où il avait occupé plusieurs postes.

« Nous avons perdu notre estimé » Mohammed Barkindo, a tweeté le directeur général de la NNPC, Mele Kyari, sans préciser les raisons de son décès. « C’est assurément une grande perte pour sa famille, la NNPC, notre pays, l’Opep et la communauté énergétique mondiale. Les dispositions en vue des funérailles seront annoncées sous peu », a-t-il ajouté.

La nouvelle est tombée quelques heures après une rencontre à Abuja avec le président du Nigeria Muhammadu Buhari, qui avait salué « le brillant travail » de Mohammed Barkindo à l’Opep, où « il a réussi à naviguer dans des eaux agitées ».

Contacté par l’AFP, le cartel – dont le siège se trouve à Vienne en Autriche – n’avait pas réagi dans l’immédiat.

En poste depuis 2016, le responsable nigérian devait être remplacé en août par le Koweïtien Haitham Al-Ghais. Le secrétaire général de l’Opep n’a pas de pouvoir exécutif, mais il est la figure publique de l’organisation et fait parfois office de diplomate pour faciliter les discussions entre des pays aux intérêts divergents, comme l’Arabie saoudite et l’Iran.

Sous la houlette de Mohammed Barkindo, l’Opep s’est associée à dix autres pays, dont la Russie, dans un accord Opep+ signé en 2016 visant à réguler le marché. Alors que le groupe perdait en influence sur le marché avec l’essor du pétrole de schiste aux États-Unis, cette alliance a notamment permis aux producteurs de limiter leurs extractions d’or noir à la suite de l’émergence de la pandémie de Covid-19.

Un effort qui a fait remonter les cours après un choc sur le marché très marqué en avril 2020. Depuis le début de la guerre en Ukraine, qui a provoqué une envolée des cours, l’Opep+ peine toutefois à pomper davantage pour juguler les prix et subit critiques et pressions des pays consommateurs, en particulier des États-Unis.

AFP

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