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Crise politique en Côte d’Ivoire : ce que préconise le banquier Tidjane Thiam pour mettre fin au cycle de violences dans le pays

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La Côte d’Ivoire connait déjà un passé sulfureux et douloureux en raison des violences postélectorales qui ont couté la vie à plus d’un millier de personnes en 2010.

Depuis maintenant plusieurs semaines, le pays traverse une crise sociopolitique à l’orée d’une élection présidentielle incertaine.

Le président Alassane Ouattara investi au lendemain des massacres postélectoraux de 2010 a épuisé deux mandats et s’apprête à briguer au forceps un autre.

Abidjan la capitale et certaines villes du pays depuis l’annonce de sa candidature à l’élection présidentielle du 31 octobre prochain, n’ont pas connu un seul moment de répit et cette situation inquiète l’ex-patron du crédit suisse d’origine ivoirienne Tidjane Thiam

« Notre pays est dans une situation difficile, de vieilles blessures que l’on espérait refermées se rouvrent. La société ivoirienne aujourd’hui est profondément divisée, on le voit à travers les marches, les différentes manifestations qui ont eu lieu » . a-t-il regretté dans une interview sur TV5monde.

Les vieilles blessures dont le banquier parle sont aussi bien profondes. Des ivoiriens n’ont pas passé définitivement l’éponge sur les tueries postélectorales d’une extrême violence que le pays a connu entre 2010 et 2011.

L’ancien président Laurent Gbagbo livré à la cour pénale internationale pour répondre de son rôle dans le massacre d’ivoiriens a été acquitté et demande à rentrer au pays pour reconquérir le pouvoir dont il pense lui et ses soutiens qu’on lui a injustement retiré.

Sa candidature et celle de Guillaume Soro l’ancien président de l’Assemblée nationale sous l’ère Ouattara ont été rejeté par la commission électorale indépendante. Les postulants et leurs partis n’admettent pas cette exclusion et tiennent résolument à participer à cette élection pour barrer la route disent-ils à la dictature qui se dessine.

Pour le banquier il y a moyen de prévenir les violences et l’instabilité que cette situation pourrait engendré.

« La première c’est de stopper d’abord la montée de la violence, la deuxième c’est préparer l’avenir. Mais la première est urgente et c’est la plus importante, je consacre actuellement tous mes efforts à éviter la montée de la violence et certains de ces efforts sont entrain de porter leurs fruits, vous avez vu les déclarations des Etats Unis, du secrétaire général des nations unies, de l’union européenne, d’Amnesty international qui parlent de paix, d’une élection apaisée, inclusive, transparente, qui sera la seule manière en fait de réconcilier les ivoiriens, les emmener à faire un choix qui conduise vers l’avenir et mette fin à tous ces troubles que nous avons connue  » a proposé Tidjane Thiam.

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