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Soudan : l’envoyé de l’ONU regrette la démission du Premier ministre

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Le Représentant spécial du Secrétaire général pour le Soudan, Volker Perthes, a regretté lundi la décision du Premier ministre Abdalla Hamdok de quitter son poste.

Selon des informations parues dans la presse, M. Hamdok a démissionné après une nouvelle journée de manifestations de grande ampleur dans la capitale soudanaise, Khartoum.

Après avoir été détenu lors de la prise de pouvoir par les militaires du 25 octobre, avec d’autres hauts responsables et des militants politiques, le Premier ministre avait été réintégré lorsqu’un accord avait été conclu pour partager le pouvoir avec l’armée.

Avant la crise, les dirigeants militaires et civils partageaient le pouvoir dans un gouvernement à la tête de la transition du Soudan vers la démocratie après l’éviction en avril 2019 du Président Omar Al-Bachir, qui a été à la tête du pays pendant 30 ans.

Dans une déclaration à la presse, M. Perthes déclare respecter la décision du Premier ministre et salue les réalisations accomplies sous sa direction, ainsi que celles accomplies au cours de la première phase de la période de transition.

Le Représentant spécial reste toutefois préoccupé par la crise politique qui perdure à la suite du coup d’État militaire du 25 octobre, qui risque de faire dérailler davantage les progrès réalisés depuis la révolution de décembre.

M. Perthes est « profondément préoccupé » par le nombre de civils tués et blessés dans les manifestations actuelles.

Il exhorte également les forces de sécurité à respecter leurs obligations en vertu du droit international et à respecter strictement les droits des manifestants à la liberté d’expression et de réunion pacifique.

« Les auteurs de violences doivent être traduits en justice », dit-il.

Pour lui, « les aspirations du peuple soudanais à une voie démocratique et à l’achèvement du processus de paix devraient être la pierre angulaire de tous les efforts visant à résoudre la crise actuelle ».

« Le manque de confiance entre les acteurs soudanais doit être surmonté par un dialogue constructif et inclusif », a-t-il ajouté, précisant que la Mission des Nations Unies au Soudan (UNITAMS) est prête à faciliter ce processus.

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