À l’heure où le numérique devient un vecteur de croissance incontournable, Orange Afrique et Moyen-Orient (OMEA) et la Société financière internationale (IFC) s’engagent dans un partenariat stratégique pour renforcer durablement l’accès au numérique dans huit pays d’Afrique de l’Ouest et Centrale.
Officiellement scellé lors de l’Africa CEO Forum à Abidjan, cet accord marque un tournant majeur pour les populations des zones rurales et périphériques, longtemps laissées à la marge de la révolution digitale.
Un partenariat structurant pour l’infrastructure numérique
Ce partenariat inédit repose sur la complémentarité des deux acteurs. D’un côté, IFC, bras du Groupe de la Banque mondiale spécialisé dans le financement du secteur privé, met à disposition ses instruments financiers et son expertise en développement. De l’autre, Orange, acteur de référence sur le continent, déploie son savoir-faire opérationnel, son ancrage local et son réseau déjà présent dans de nombreuses zones reculées.
Les projets envisagés porteront principalement sur le déploiement d’infrastructures stratégiques : tours de télécommunication, fibre optique, extension de la couverture 4G… autant d’éléments clés pour offrir aux populations un accès fiable, rapide et sécurisé à Internet.
Accélérer la transformation numérique des territoires
Au-delà de l’aspect technologique, ce partenariat se veut un catalyseur de transformation économique et sociale. Il s’agit de créer un effet multiplicateur sur les territoires : accès à l’information, inclusion financière, développement de services numériques, soutien à l’entrepreneuriat local, éducation, e-santé… Les retombées attendues sont vastes.
Cette alliance s’inscrit d’ailleurs dans la continuité des initiatives déjà menées par IFC en Afrique de l’Ouest, notamment à travers le soutien à Sonatel pour l’extension de la fibre et de la 4G au Sénégal, ainsi que la première titrisation réalisée dans le secteur des télécoms africain, représentant un investissement cumulé de 75 millions de dollars en 2024.
Construire un modèle reproductible d’impact
L’objectif des deux partenaires est clair : poser les bases d’un modèle d’investissement reproductible, apte à réduire la fracture numérique à grande échelle. Ce modèle pourrait inspirer d’autres initiatives publiques et privées, dans une logique de partenariat gagnant-gagnant.
Pour Jérôme Hénique, CEO d’Orange Afrique et Moyen-Orient, « ce partenariat avec IFC est une étape stratégique pour notre ambition d’offrir une connectivité de qualité à tous, notamment dans les zones les plus enclavées. Nous voulons bâtir, ensemble, un avenir numérique plus équitable. »
De son côté, Ethiopis Tafara, vice-président d’IFC pour l’Afrique, rappelle que « l’accès au numérique est désormais un facteur clé de compétitivité. En le renforçant, nous ouvrons la voie à une Afrique plus résiliente, plus innovante et plus inclusive. »
Un partenariat tourné vers l’impact concret
Cette collaboration entre OMEA et IFC est bien plus qu’un simple projet d’infrastructure : elle incarne une vision, celle d’un continent connecté, dynamique, où le numérique est au service de tous. Une Afrique où chaque citoyen, où qu’il se trouve, peut saisir les opportunités du monde digital.
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