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Le vaccin Johnson & Johnson contre le virus Ebola est lancé au Congo

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Les autorités sanitaires de l’est du Congo ont introduit un nouveau vaccin contre le virus Ebola produit par Johnson & Johnson, a annoncé jeudi le groupe d’aide MSF, afin de lutter contre la deuxième plus grave épidémie de virus au monde.

De nouveaux outils, notamment des vaccins, ont permis de contenir l’épidémie, juste après l’épidémie d’Afrique de l’Ouest de 2013-2016 qui a tué plus de 11 300 personnes, malgré la méfiance de l’opinion publique et les conflits affectant la riposte dans certaines parties de la région.

Le nouveau vaccin, qui a passé avec succès les essais cliniques mais n’a jamais été testé dans un contexte réel, sera administré à 50 000 personnes à Goma, une ville de deux millions d’habitants située à la frontière rwandaise, a annoncé Médecins Sans Frontières (MSF) dans un communiqué. .

Le vaccin, qui nécessite deux injections à huit semaines d’intervalle, sera déployé parallèlement à une autre fabriquée par Merck, qui ne nécessite qu’un seul vaccin. Le vaccin Merck a été administré à plus de 250 000 personnes depuis le début de l’épidémie en août 2018.

«L’introduction d’un deuxième vaccin n’est pas destinée à remplacer le vaccin [Merck], mais à le compléter et, espérons-le, à nous fournir un outil supplémentaire dans la lutte contre les futures épidémies d’Ebola», a déclaré John Johnson, qui dirige le projet MSF.

L’épidémie congolaise a infecté plus de 3 000 personnes et tué près de 2 200, mais le nombre de nouvelles infections signalées a fortement diminué depuis juin.

Le vaccin de Merck est en cours de déploiement dans le cadre d’une stratégie appelée «vaccination en anneau», qui vise à contrôler Ebola en identifiant et en proposant le vaccin aux contacts des personnes susceptibles d’être infectées.

Le plan avec l’ajout du vaccin J & J est d’étendre la protection en le fournissant aux « populations à risque ciblées » dans les zones où la maladie n’est pas encore activement transmise, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Quatre cas de la maladie ont été enregistrés à Goma cette année, mais aucun nouveau cas n’a été signalé dans la ville lacustre depuis le mois d’août.

Certains responsables de la santé congolais ont critiqué le vaccin J & J au motif qu’il n’avait pas été correctement testé, bien que les essais cliniques de phase I et II aient été passés avec succès et qu’il ait été approuvé par l’OMS.

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