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Le Gabon et la Guinée équatoriale vont régler leur différend frontalier devant la CIJ

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A l’issue d’un processus de médiation des Nations Unies, les gouvernements du Gabon et de la Guinée équatoriale ont conclu mardi un accord pour soumettre leur différend frontalier à la Cour internationale de Justice (CIJ).

Mardi matin, Michel Xavier Biang et Anatolio Ndong Mba, respectivement ambassadeurs du Gabon et de la Guinée équatoriale auprès des Nations Unies, ont participé à une cérémonie dans le bureau du Secrétaire général de l’ONU pour marquer l’accord spécial sur le différend frontalier entre leurs deux pays. Les deux représentants ont échangé les notifications concernant l’accomplissement des procédures internes liées à l’accord spécial qu’ils ont conclu.

En vertu de cet accord, Libreville et Malabo se sont mis d’accord pour régler leur différend frontalier devant la CIJ – l’organe judiciaire de l’ONU siégeant à La Haye, aux Pays-Bas. Ce compromis entre le Gabon et la Guinée équatoriale a été rendu possible grâce à une médiation des Nations Unies qui a duré plus de deux décennies.

Le Gabon et la Guinée équatoriale partagent une frontière terrestre et maritime. Le différend frontalier porte sur leur frontière maritime dans la baie de Corisco, notamment sur l’île de Mbanié.

Le Secrétaire général a félicité le Gabon et la Guinée équatoriale d’avoir accepté de soumettre leur différend frontalier à la CIJ.

Un processus de médiation réussi

« Aujourd’hui, nous célébrons la fin réussie d’un processus de médiation aux Nations Unies, dont l’objectif était de faciliter une solution pacifique au différend frontalier prolongé entre la République gabonaise et la République de Guinée équatoriale », a déclaré M. Guterres.

 Avec la conclusion de l’accord pour soumettre leur différend à la Cour internationale de Justice, les deux pays ont réaffirmé leur attachement à la lettre et à l’esprit de la Charte des Nations Unies, a souligné le Secrétaire général.

Pour le chef de l’ONU, cette étape franchie par les deux pays « démontre le ferme attachement des Nations Unies au règlement pacifique des différends internationaux et souligne la pertinence des divers instruments du multilatéralisme dans le contexte international en évolution ».

« Par cet échange de notifications, les Parties ont confirmé leur volonté de rechercher un règlement judiciaire, en plaçant leur confiance en la Cour internationale de Justice pour trouver une solution juste et durable à leur différend », a déclaré M. Guterres, qui a tenu à féliciter les deux pays d’Afrique centrale pour la « volonté politique, le courage et la persévérance » dont ils ont fait preuve dans l’accomplissement de leurs processus internes respectifs pour l’entrée en vigueur du compromis.

Le chef de l’ONU a émis l’espoir que les mesures prises par le Gabon et la Guinée équatoriale seront une source d’inspiration pour d’autres pays confrontés à des défis similaires, dans la région et au-delà. « En soumettant leurs différends à la Cour internationale de Justice, les Parties démontreront qu’il est possible de régler pacifiquement leurs différends internationaux conformément au droit international », a-t-il conclu.

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