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Attaque d’un camp militaire en Côte d’ivoire: 12 personnes interpellées

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Douze personnes ont été interpellées après l’attaque la semaine dernière d’un camp militaire près d’Abidjan en Côte d’Ivoire, a annoncé la Radio télévision ivoirienne (RTI, publique). 

« Ces douze présumés assaillants ont été interpellés suite à une enquête menée » par la gendarmerie nationale, précise la RTI sur son site internet. Dans la nuit du 20 au 21 avril, des hommes armés ont attaqué la base militaire de N’dotré, dans le nord d’Abidjan, faisant trois morts et un blessé parmi les assaillants.

Un soldat a également été blessé. Un passeport et un permis de conduire du Liberia avaient été retrouvés sur deux des assaillants tués et le Liberia a tenu à assurer la Côte d’Ivoire de sa collaboration après cette attaque.

Le gouvernement libérien « réitère son engagement à s’assurer qu’aucun pouce de son territoire ne soit utilisé comme une base de lancement pour une rébellion », a indiqué vendredi dans un communiqué le ministre libérien de l’Information, Ledgerhood Rennie, qui « condamne fermement tout acte perturbant la paix de ses voisins et de la région dans son ensemble ».

Cette attaque est intervenue trois semaines après un double assaut meurtrier contre les forces de défense et de sécurité, attribué à des jihadistes, dans le nord de la Côte d’Ivoire, frontalier du Burkina Faso en proie aux exactions de groupes jihadistes.

Ces deux attaques avaient fait trois morts et cinq blessés parmi les forces de défense et de sécurité ivoiriennes, tandis que trois « terroristes » avaient été tués et quatre arrêtés, selon l’armée. Deux semaines plus tard, le 12 avril, un engin explosif improvisé (IED) avait explosé, sans faire de victime, au passage d’un véhicule de la gendarmerie ivoirienne dans la même zone.

Il s’agissait de la première attaque de ce type sur le sol ivoirien. En juin 2020, une précédente attaque d’envergure à Kafolo, attribuée aux jihadistes du Burkina, avait fait 14 morts dans les rangs de l’armée ivoirienne.

La toute première action jihadiste meurtrière sur le sol ivoirien avait été l’attentat de Grand-Bassam en 2016, qui avait fait 19 morts, dont de nombreux Occidentaux.

Par ailleurs en 2017, des mutineries d’anciens membres de la rébellion ivoirienne des années 2000, intégrés dans l’armée, avaient ébranlé la Côte d’Ivoire.

AFP

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