Le Tchad, l’un des plus grands pays d’élevage en Afrique, est en train de construire dans la province du Lac (ouest) frontalières avec le Niger, le Nigeria et le Cameroun, une université à vocation agro-sylvo-pastorale et halieutique qui devrait être accessible à des étudiants des pays voisins.
L’infrastructure, dont les travaux de construction ont été lancés fin décembre, « sera opérationnelle dans deux ans », selon le ministère tchadien de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation professionnelle.
Sise dans la ville de Bol, chef-lieu de la province, la future université sera, « compte tenu de sa situation géographique », « facilement ouverte et accessible aux jeunes de l’Afrique centrale, de l’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique du Nord », a indiqué le ministère.
Le Tchad dispose d’un cheptel estimé à plus de 140 millions de têtes, essentiellement constitué de ruminants comme les caprins, les ovins, les bovins et les camelins, selon des chiffres de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
Dans ce vaste pays sahélien, l’élevage concerne 40 pour cent de la population active, contribue au PIB à hauteur de 20 pour cent et représente 40 pour cent des exportations, d’après ces chiffres publiés en 2024.
dpa