le Fonds de crédit du Fonds d’ajustement de la ZLECAf vient de signer son tout premier investissement, d’un montant de 10 millions de dollars US, en faveur de Telecel Global Services Ltd., acteur clé du numérique sur le continent. Un signal fort, à la fois symbolique et stratégique, pour concrétiser l’ambition panafricaine d’un marché commun plus fluide, plus connecté et plus inclusif.
Une promesse tenue : des actes concrets pour bâtir l’Afrique de demain
Lancé en partenariat entre le Secrétariat de la ZLECAf et la Banque Africaine d’Import-Export (Afreximbank), le Fonds de crédit vise à soutenir les États et entreprises africaines dans leur transition vers l’économie du libre-échange continental. Cette première opération donne le ton : elle répond à un besoin urgent — la connectivité numérique, socle indispensable pour booster les échanges, l’innovation et l’emploi.
Grâce à ce financement, Telecel, présent dans plus de 250 réseaux à travers l’Afrique et le monde, va pouvoir renforcer ses infrastructures au Ghana et au Libéria, et ainsi réduire la fracture numérique dans des zones encore mal desservies.
« Ce premier investissement est un jalon historique. Il démontre que la ZLECAf n’est pas qu’un accord sur le papier, mais un outil de transformation économique au service des Africains », a déclaré Jean-Louis Ekra, président du conseil du Fonds d’ajustement.
Connecter les Africains pour commercer entre Africains
À l’heure où plus de 60 % des échanges commerciaux africains se font encore avec l’extérieur, cet investissement dans le numérique s’inscrit dans une logique : faciliter le commerce intra-africain, dynamiser les chaînes de valeur régionales et créer des emplois durables.
« En connectant mieux les entreprises africaines entre elles, nous posons les bases d’une croissance plus inclusive et plus autonome », a rappelé S.E. Wamkele Mene, Secrétaire général de la ZLECAf.
Un soutien fort à la digitalisation made in Africa
Cet investissement illustre aussi un changement d’approche : il s’agit de donner au secteur privé africain les moyens de réussir. C’est tout le sens de l’engagement de l’Afreximbank, à travers la voix de son président, le Professeur Benedict Oramah :
« Nous voulons voir émerger des champions africains. Ce financement est un catalyseur pour renforcer l’économie numérique, réduire les coûts logistiques et stimuler la productivité du continent. »
Pour Marlene Ngoyi, Directrice générale du FEDA, gestionnaire du Fonds :
« L’impact est clair : plus de connexions, plus d’échanges, plus d’opportunités pour les populations locales. »
Une dynamique appelée à s’accélérer
Avec cette première opération réussie, le Fonds de crédit de la ZLECAf affiche sa capacité à mobiliser rapidement des ressources ciblées pour des projets structurants. D’autres investissements sont en cours d’évaluation, dans les infrastructures, l’agro-industrie, la logistique et l’énergie, autant de secteurs jugés clés pour que la ZLECAf devienne une réalité tangible pour les Africains.
L’enjeu ? Transformer le potentiel du plus grand accord commercial du monde en une véritable dynamique de prospérité partagée.
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