Connect with us

Actualité

Transition économique : le Botswana prépare son avenir avec la Banque africaine de développement

Published

on

Le Botswana s’engage résolument sur la voie de la transformation économique. Sous la houlette du vice-président et ministre des Finances, Ndaba Gaolathe, le pays a dévoilé ses ambitions de mutation structurelle vers une économie moderne, compétitive et portée par le secteur privé. À ses côtés, un partenaire de taille : le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), déterminé à accompagner cette transition stratégique.

C’est à Gaborone, au cœur du pouvoir économique du pays, que s’est tenu une réunion de haut niveau entre le gouvernement botswanais et une délégation de la BAD conduite par Leila Mokaddem, directrice générale pour l’Afrique australe. L’enjeu : accélérer la mise en œuvre de la Vision 2036 , feuille de route du développement à long terme du Botswana.

Un changement de paradigme en cours

Le vice-président Gaolathe a présenté une vision claire : faire évoluer le modèle économique actuel, historiquement axé sur le secteur public, vers une économie plus agile et résiliente, tirée par l’innovation, l’investissement privé et la diversification des sources de croissance. Les priorités identifiées sont ambitieuses : numérisation de l’économie , développement du commerce agricole et restructuration des entreprises publiques .

« Notre objectif est de faire du Botswana un moteur industriel régional, notamment dans des secteurs d’avenir comme l’automobile. Pour cela, nous devons renforcer notre partenariat avec des institutions crédibles comme la Banque africaine de développement », a affirmé M. Gaolathe.

Une Banque prête à jouer un rôle de catalyseur

Du côté de la BAD, l’engagement est total. Mme Mokaddem a souligné l’alignement de la Banque avec les ambitions du Botswana, mettant en avant des interventions ciblées pour lever les freins structurels : gouvernance, accès à l’eau, infrastructures énergétiques, et compétences humaines.

La Banque a notamment présenté le Programme d’appui à la gouvernance économique et à la résilience (GERSP) , une initiative stratégique dont l’enveloppe pourrait atteindre un milliard de dollars , pour soutenir la stabilité macroéconomique et stimuler l’investissement privé. Une première tranche de 304 millions de dollars est déjà mobilisable cette année .

Des projets structurants pour transformer le paysage

Parmi les projets phares figure le pipeline transfrontalier de 700 kilomètres dépendant du Lesotho au Botswana, qui devrait garantir un approvisionnement durable en eau, essentiel au développement urbain et industriel. Le pays bénéficiera également d’un soutien renforcé au secteur des transports, de l’énergie et de la logistique, avec des études de faisabilité pour des lignes électriques dépendant de l’Afrique du Sud et de la Zambie.

« Le Botswana a les moyens de devenir un pôle logistique majeur, mais pour y arriver, il faut d’abord lever les obstacles liés à l’énergie, à l’eau et à la formation. C’est là que nous intervenons », a précisé Mme Mokaddem.

Un partenariat ancré dans la durée

Ce partenariat renouvelé s’appuie sur une relation de longue date, marquée par des résultats concrets. Des projets comme Lobatse Clay Works ouou Delta Automotive Technologies illustre la capacitéillustrent la capacité du pays à tirer profit d’un soutien ciblé et structurant.

Moono Mupotola, directrice générale adjointe pour l’Afrique australe, a réaffirmé l’engagement de la Banque à poursuivre cette dynamique. « Le Botswana est sur une trajectoire de transformation. Notre rôle est d’amplifier cet élan », at-elle déclaré.

Avec une vision claire, des partenaires solides et des projets structurants en perspective, le Botswana se positionne comme un modèle de transformation économique en Afrique australe. Un tournant historique s’opère, et la Banque africaine de développement s’affiche plus que jamais comme un levier clé de cette ambition.

Imedias.net

Quitter la version mobile