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Sécurité en Côte d’Ivoire : le ministre français des Armées salue des « efforts remarquables »

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Le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, a salué lundi à Abidjan les « efforts remarquables » de la Côte d’Ivoire en matière de sécurité, dans une région en proie à l’instabilité où la France est de plus en plus contestée.

A l’issue d’une rencontre avec le président ivoirien Alassane Ouattara, M. Lecornu a noté les « efforts remarquables accomplis dans la montée en puissance de l’appareil de sécurité en Côte d’Ivoire ».

« L’armée de Côte d’Ivoire n’a rien à voir aujourd’hui avec celle d’il y a 10 ans. Cela fait de la Côte d’Ivoire un pays de stabilité, dont le rôle de puissance d’équilibre régionale s’établit de plus en plus », a-t-il ajouté.

M. Lecornu, dont c’est la deuxième visite en sept mois en Côte d’Ivoire, a également rencontré son homologue, le ministre de la Défense, Téné Birahima Ouattara. Outre la situation sécuritaire dans la région, où plusieurs pays sont confrontés aux violences jihadistes et à des coups d’Etat, la question de la prédation des matières premières et du trafic de drogue ont également été abordées ainsi que celle de la guerre en Ukraine.

La Côte d’Ivoire est l’un des plus solides alliés de la France en Afrique de l’Ouest; où l’ancienne puissance coloniale est de plus en plus contestée. Paris compte quelque 950 militaires au sein des Forces françaises en Côte d’Ivoire (FFCI), un nombre qui pourrait se réduire dans les années à venir, tout en répondant de manière plus ciblée aux besoins ivoiriens.

« Le président Emmanuel Macron nous a demandé de réfléchir à la réarticulation de la présence française en Afrique », a expliqué M. Lecornu, détaillant les projets de partenariat avec la Côte d’Ivoire : une partie de « formation » de l’armée ivoirienne et une autre partie « plus capacitaire » concernant des équipements pour l’Armée de l’air et de terre.

Dimanche, le Burkina voisin a annoncé la fin officielle des opérations de la force française Sabre sur son sol, quelques semaines après avoir dénoncé l’accord de défense liant les deux pays. Selon l’entourage du ministre, les relations avec Ouagadougou sont « neutres » et le redéploiement de Sabre se fait « discrètement ».

« Ce serait malhonnête de dire que ce redéploiement en coordination avec les autorités burkinabé ne se passe pas bien », poursuit-on de même source. Aucune décision n’a été officiellement prise pour l’heure concernant leur éventuel redéploiement dans d’autres pays africains et une partie de ces forces devrait d’abord rentrer en France.

Ce retrait fait suite à celui des forces françaises du Mali, achevé en août 2022, à la demande des militaires putschistes au pouvoir dans ce pays comme au Burkina Faso. Dans l’entourage du ministre français, on reconnaît que la montée en puissance du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al-Qaïda est « avérée », ajoutant qu’une large partie du territoire malien est hors du contrôle de l’Etat.

AFP

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