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Repas scolaires : Le Burkina Faso promeut les cantines endogènes

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Au Burkina Faso, la promotion des cantines « endogènes » et l’implication des communautés dans la gestion et le fonctionnement de ce type de cantines scolaires ont fait l’objet d’une formation de formateurs dispensée à des acteurs pédagogiques et à des responsables locaux dans trois régions à travers le pays : Guiriko (ouest), Yaadga (nord) et Koulse (centre).

Il s’agit d’une initiative de la Direction générale de l’amélioration des conditions d’enseignement et de la vie Scolaire (DGACEVS), une structure relevant du ministère en charge de l’Éducation.

La formation a permis de doter les participants de connaissances sur la nutrition dans les structures éducatives, le fonctionnement des cantines endogènes et des jardins scolaires, les rôles des différents acteurs dans ces espaces ainsi que l’implication des communautés dans leur gestion.

Les bénéficiaires de la formation vont diffuser les connaissances acquises auprès des communautés éducatives de leurs régions, afin d’améliorer durablement le fonctionnement des cantines scolaires endogènes, selon la DGACEVS.

Alimentation scolaire à base de ressources locales

Contrairement à la cantine scolaire traditionnelle qui dépend souvent de sources externes pour son approvisionnement, une cantine endogène est un modèle de restauration scolaire qui implique activement les communautés locales et les parents d’élèves dans la gestion et l’approvisionnement des repas, en s’appuyant sur les ressources et les compétences locales.

Ce modèle privilégie l’utilisation des produits agricoles cultivés dans les champs et les jardins scolaires gérés par les communautés elles-mêmes, et implique la participation financière ou en vivres des parents.

Les cantines endogènes contribuent à maintenir les élèves à l’école et à améliorer leur santé nutritionnelle ainsi que leurs performances scolaires.

Au Burkina Faso, les cantines scolaires connaissent aujourd’hui une évolution vers le modèle endogène et constituent une alternative durable et souveraine pour garantir à long terme une alimentation scolaire équilibrée à base de ressources locales, a indiqué la DGACEVS.

Les défis à relever sont entre autres la mobilisation communautaire, la réduction des contraintes climatiques par des techniques culturales appropriées, la disponibilité des terres cultivables et le renforcement des infrastructures adaptées au jardinage, a-t-on ajouté.

Des programmes de repas scolaires efficaces permettent d’obtenir un rendement allant jusqu’à 9 dollars pour chaque dollar investi, d’après le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies.

dpa

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