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Mali : décès de 8 grévistes de la faim (médias)

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Huit travailleurs maliens de la régie des chemins de fer, en grève de la faim depuis le 18 décembre dernier, sont décédés, a-t-on appris lundi des médias locaux.

« Depuis le début du mouvement et surtout l’indifférence du Gouvernement à trouver une solution pour stopper ce drame, huit Cheminots ont trouvé la mort, des suites de la grève de la faim ou de manque de soins », a rapporté Maliactu, journal électronique malien.

Le site n’ajoute pas de précisions concernant les dates des décès des grévistes, mais en dresse une liste nominative des victimes, précisant que leurs collègues demeurent déterminés à poursuivre le mouvement.

D’après la même source, des employés de la régie des chemins de fer maliens ont entamé une grève de la faim depuis le 18 décembre 2018 pour réclamer des arriérés de salaires.

«Plusieurs familles ont été expulsées de leurs logements à cause d’impayés de loyers et des enfants de certains d’entre eux qui ne vont plus à l’école… », a révélé le média local au sujet des répercussions de non-paiement des salaires.

L’Etat devait à ces salariés 9 mensualités au début du mouvement, mais après paiement d’une première tranche, les sommes dues sont tombées à 4, puis remontées à 7 mois de salaire, compte tenu des accumulations, a expliqué Boli Diandian Keita, président de la coopérative des conducteurs de trains du Mali.

Au Mali, le secteur des chemins de fer n’est pas le seul à connaître des mouvements sociaux. Le corps des enseignants, également, a entamé une grève ouverte de 23 jours (du lundi 15 avril au vendredi 17 mai 2019).

Les enseignants réclament l’application de dix points ayant fait l’objet d’un accord entre le gouvernement et le syndicat.

Il s’agit notamment de trois points non encore exaucés, à savoir,  » l’octroi d’une prime de logement, la relecture immédiate du décret n°529 P-RM du 21 juin 2013, portant allocation d’indemnité au personnel chargé des examens et concours professionnels en ses articles 1,2 et 3 et l’accès des enseignants fonctionnaires des collectivités territoriales aux services centraux de l’État ».

Outre la crise sociale, le Mali fait face au défi sécuritaire, notamment dans le centre, ou des attaques terroristes et des violences inter-communautaires continuent de sévir malgré la présence de plusieurs forces, dont l’armée malienne, la mission onusienne de maintien de la paix (Minusma) et la force française Barkhane.

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