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Londres accueillera la 17ᵉ session du Fonds africain de développement

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Le Royaume-Uni accueillera en décembre prochain la 17ᵉ session de reconstitution des ressources du Fonds africain de développement (FAD), le guichet concessionnel du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD). L’annonce a été faite à New York par la baronne Jenny Chapman, ministre d’État britannique chargée du Développement et de l’Afrique, lors d’un entretien avec le président du Groupe de la BAD, Sidi Ould Tah, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies.

Le rendez-vous réunira les partenaires internationaux du développement pour déterminer les contributions au cycle 2026-2028 du Fonds, qui soutient 37 pays africains à faible revenu. La baronne Chapman a affirmé la volonté du Royaume-Uni de « s’engager fermement » et a exhorté les bailleurs à des contributions ambitieuses, soulignant que cette reconstitution représente « une occasion de renouveler l’engagement collectif envers la croissance et la résilience de l’Afrique ».

Créé en 1972, le FAD a déjà accordé plus de 45 milliards de dollars en dons et prêts concessionnels, finançant des projets qui ont permis d’améliorer l’accès à l’électricité, à l’eau et à l’assainissement pour des dizaines de millions d’Africains.

Pour Sidi Ould Tah, l’annonce britannique est un signal de confiance et de mobilisation mondiale :

« Le FAD-17 n’est pas seulement un investissement dans le développement de l’Afrique, mais aussi dans une prospérité mondiale partagée », a-t-il déclaré.

Les discussions préparatoires à Londres porteront notamment sur de nouveaux instruments financiers, dont la possibilité pour le Fonds d’accéder aux marchés des capitaux afin d’amplifier ses ressources.

Plusieurs pays africains ont également manifesté leur intention de contribuer au Fonds, signe d’une volonté croissante du continent de prendre part au financement de son propre développement.

Enfin, une « Journée du secteur privé » sera organisée au Royaume-Uni pour encourager les investissements des entreprises et institutions financières en Afrique, dans la continuité de la vision de la BAD : faire du secteur privé un moteur du développement inclusif.

Dans un contexte de tensions économiques et de baisse de l’aide mondiale, cette reconstitution s’annonce comme un test majeur de solidarité internationale et de leadership collectif pour l’avenir du continent africain.

Imedias.net

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