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Libye : le raid aérien meurtrier contre une usine à Tripoli rappelle les risques encourus par les civils (OIM)

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L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a déploré la frappe aérienne meurtrière contre une usine à Wadi Rabii, dans la capitale libyenne Tripoli, et a rappelé que les civils paient un lourd tribut depuis le début de la dernière vague de violence en avril.

Au moins sept civils ont été tués, dont cinq travailleurs étrangers, et 30 autres migrants blessés lors de ce raid lundi en banlieue sud de Tripoli, selon l’OIM reprenant un bilan du ministère de la Santé.

« Les civils ne sont pas une cible et leur sécurité doit être garantie par toutes les parties au conflit », a déclaré Federico Soda, chef du Bureau de l’OIM en Libye.

La banlieue sud de Tripoli est le théâtre de combats depuis avril dernier avec l’offensive du maréchal Khalifa Haftar pour s’emparer de la capitale libyenne, siège du gouvernement de l’Accord national reconnu par l’ONU.

Selon l’OIM, des centaines de civils sont morts dans ces affrontements à Tripoli depuis le début de la dernière vague de violence en avril, dont 53 migrants tués lors d’un bombardement sur le centre de détention de Tajoura en juillet.

Cette dernière attaque est « un rappel brutal des conditions hostiles et des risques auxquels les migrants et les communautés locales sont confrontés quotidiennement », a ajouté M. Soda.

Environ 128.000 civils ont été déplacés à la suite des combats dans ce pays. Selon un tableau de l’OIM en Libye sur les personnes déplacées, il y a plus de 110.000 migrants à Tripoli et dans les environs. Il y a également 2.000 autres migrants et réfugiés dans des centres de détention, « qui restent en danger à mesure que les affrontements se poursuivent dans la capitale » libyenne.

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