Le champion tunisien Farès Ferjani a remporté la médaille d’argent au sabre aux Jeux olympiques de Paris, en s’inclinant en finale devant le Sud-Coréen Oh Sanguk, 11-15. Avant la finale, il a battu le Sud-Coréen Gu Bon-Gil au premier tour, 15-8, puis le Hongrois Csanád Gémesi au deuxième tour, 15-14, avant de vaincre le Chinois Chenpeng Shen en quart de finale, 15-14, et l’Égyptien Ziad El Sissi (15-11).
« Je suis conscient que c’est une très belle médaille, je suis très heureux », a-t-il souligné. « Comme on dit chez moi, Al-Hamdoulilah ! C’est un rêve qui devient réalité. Je ne voulais pas penser à gagner cette médaille, même si je savais que je pouvais le faire ».
« Farès Ferjani vice-champion olympique. Le rêve devient réalité », a également repris le Comité national olympique tunisien (CNOT), à la suite de la consécration. « Une médaille d’argent au goût de l’or », s’est félicité le CNOT. Il s’agit de la première médaille olympique de Ferjani et de la troisième pour les pays arabes en escrime après les médailles d’argent de l’Égyptien Alaaeldin Abouelkassem aux JO de Londres de 2012 et de la Tunisienne Inès Boubakri à Rio en 2016.
Farès Ferjani, 27 ans, est issu d’une famille d’escrimeur. Il a décidé de partir dans une université américaine en 2017, pour concilier sport et études. À St John’s en plein Manhattan, Ferjani a progressé, jusqu’à monter sur le podium des JO, à Paris. Dans un entretien à TV5MONDE, il a confié qu’il a progressé à New York grâce à l’entraîneur, à la qualité de l’environnement et à son travail. « J’ai compris vers 2021 que je ne pouvais pas devenir un grand athlète sans accepter de devenir meilleur », a-t-il souligné.
dpa