Le compte à rebours est lancé. Lusaka accueillera, les 29 et 30 septembre 2025, la 4e édition de la Conférence Canada-Africa Business , un rendez-vous devenu incontournable pour les décideurs des deux continents. Organisé avec le soutien du géant canadien Hatch , l’événement s’annonce comme une vitrine stratégique pour les opportunités d’investissement en Afrique australe.
C’est le président Hakainde Hichilema lui-même qui ouvrea les travaux, une manière d’afficher la volonté de son pays de jouer un rôle pivot dans le développement des échanges économiques avec le Canada. À travers cette conférence, Lusaka espère attirer l’attention sur les potentiels du marché zambien , mais aussi se positionner comme une porte d’entrée vers l’ensemble du continent africain pour les entreprises canadiennes.
Sur deux jours, le programme prévoit une série d’interventions de haut niveau, des panneaux interactifs, une réception de réseautage et des rencontres privées destinées à explorer des partenariats concrets dans les secteurs clés : mines, énergie, infrastructures, agro-industrie et technologies .
La deuxième journée, réservée aux membres de la Chambre de commerce Canada-Afrique , offrira un cadre propice à la négociation de projets et à la conclusion d’accords bilatéraux. Objectif : convertir les intentions en actions sur le terrain .
L’an dernier, c’est Harare qui avait accueilli la conférence. Une édition saluée pour sa capacité à rassembler des figures majeures du monde des affaires. Elle s’était clôturée par une visite de terrain à Zimplats , l’un des fleurons du secteur minier zimbabwéen, mettant en lumière le partenariat stratégique entre Hatch et les opérateurs africains .
Pour Joe Lombard , vice-président chez Hatch, la Zambie coche toutes les cases : stabilité, ressources et vision. « Avec ses gisements de classe mondiale et une politique d’ouverture aux investissements, le pays a tout pour devenir une plateforme régionale majeure. » Le gouvernement zambien, de son côté, rappelle que la privatisation réussie de nombreux secteurs publics a renforcé le climat des affaires et stimulé l’esprit d’entreprise.
« Le choix de Lusaka n’est pas anodin. Nous voulons capitaliser sur la dynamique actuelle pour consolider les relations entre le Canada et l’Afrique », a déclaré Garreth Bloor , président de la Chambre de commerce Canada-Afrique. Selon lui, cette édition 2025 vise à dépasser le simple cadre institutionnel pour favoriser des alliances concrètes entre entreprises.
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