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Le Nigeria va réduire sa participation dans les compagnies pétrolières

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Pour renflouer ses caisses, le Nigeria envisage de céder des participations dans des compagnies pétrolières, en joint-venture. Longuement reportée, la décision devrait permettre au gouvernement de Buhari, réélu pour 4 ans, de remplir les caisses de l’Etat, qui souffrent encore du déséquilibre instauré par la récession de 2016. Un premier pas dans l’exécution des réformes promises.

Réélu pour 4 ans à la tête du Nigeria, Mohammadu Buhari veut finaliser cette année une réforme visant à réduire la participation de l’Etat dans les sociétés pétrolières. Le pays, par le biais de son ministre du Budget, Udoma Udo Udoma, vient d’annoncer sa volonté de réduire de 40% sa participation dans les coentreprises pétrolières avec des multinationales d’ici la fin de l’année 2019. Une décision qui intervient alors que le l’Etat cherche à accroître ses revenus pour couvrir son ambitieux budget 2019.

Au Nigeria, les compagnies pétrolières comme ExxomMobil,Chevron et Royal Dutch opèrent en joint-venture avec la société pétrolière publique, la Nigerian National Petroleum Corporation(NNPC). Cette dernière est notamment détentrice d’une participation de 55% dans une coentreprise avec Shell. Le plan de réduction de la participation étatique est un projet vieux d’une décennie, retardé par les prix élevés du pétrole, garantissant à l’Etat des revenus substantiels. Arrivé au pouvoir en 2015, en pleine crise pétrolière et financière, suivie d’une récession en 2016, Buhari, veut accélérer la cadence des réformes.

Priorité aux réformes dans le secteur pétrolier

Selon le ministre du budget Nigérian, Udoma Udo Udoma, le prochain gouvernement de Buhari place en priorité l’amélioration des finances du pays et prévoit de lancer dans les meilleurs délais la restructuration des actifs pétroliers au niveau des coentreprises dans le secteur pétrolier. Ce dernier a été au cœur des débats lors des présidentielles de mars 2019, au cours desquelles, les Nigérians ont renouvelé leur confiance à Buhari, face à son rival Atiku Abubakar. Ce dernier avait promis en guise de réformes majeures, la vente de la NNPC, propriété de l’État.

Le Nigeria qui dans le passé a mené plusieurs tentatives infructueuses de restructuration de ses ses actifs en joint-venture, veut mettre la pression sur les mauvais payeurs dans le secteur pétrolier dans les prochains mois. L’objectif est de recouvrer, dans un délai de trois mois, les redevances et taxes liées aux permis d’exploitation pétrolière. Il réclame également aux grandes compagnies pétrolières des impayés d’impôts estimés à 20 milliards de dollars.

afrique.latribune

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