Le ministère malawite des Ressources naturelles a conclu un accord avec le Partenariat pour l’économie verte (GEP), une entreprise basée aux Émirats arabes unis, pour le développement du marché national du carbone.
Selon l’accord, le GEP pilotera un projet de réduction des émissions de carbone dans la réserve forestière de Namizimu, dans le district de Mangochi. Il prévoit un vaste programme de reboisement, avec plus de 21 millions d’arbres à planter avant le démarrage des opérations.
La réserve forestière de Namizimu, qui s’étend sur 37 000 hectares, pourrait générer environ 12 millions de tonnes de crédits carbone, selon le ministère malawite. Ces crédits seront ensuite vendus sur les marchés internationaux, offrant au pays une source importante de revenus.
D’après le GEP, le projet sera étendu à d’autres réserves forestières du pays. Ces initiatives ont le potentiel de générer des Réductions d’émissions certifiées et ouvrent la porte à des opportunités d’investissement dans la foresterie, l’agriculture, le carbone bleu et divers domaines de la durabilité, a-t-on ajouté.
Le ministre des Ressources naturelles, Owen Chomanika, a affirmé que l’accord produirait des résultats concrets en matière de reboisement, d’accès à des environnements propres et de participation au commerce du carbone. Le GEP ajoute qu’il créera aussi de nombreuses opportunités d’emploi pour les Malawites.
L’accord a été conclu peu après le lancement, le 22 août, du Cadre du marché du carbone au Malawi. Cet instrument vise à positionner le pays comme « un acteur crédible, transparent et structuré » sur les marchés mondiaux du carbone, selon le ministère des Ressources naturelles.
Le Cadre définit des orientations et fixe des exigences minimales pour les développeurs, investisseurs, examinateurs et autres parties prenantes. Il couvre toutes les étapes de conception, mise en œuvre, suivi et déclaration des projets d’échange de droits d’émission de carbone au Malawi.
dpa