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Le Kenya lance une initiative pour redéfinir sa croissance verte

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Le Kenya a lancé sa stratégie nationale d’agroforesterie sur dix ans ainsi qu’un cadre de suivi de la restauration des paysages et des écosystèmes, afin de redéfinir son programme de croissance verte et de résilience climatique. La stratégie nationale d’agroforesterie fixe l’objectif de 30 pour cent de couverture forestière d’ici 2032, tandis que le cadre de suivi de la restauration vise à réhabiliter 10,6 millions d’hectares de terres dégradées. Une initiative jugée audacieuse, par le ministère de l’Environnement.

Prévue pour 2025-2035, la stratégie d’agroforesterie veut intégrer les arbres dans l’agriculture et les plans de développement. Elle repose sur six piliers, à savoir des réformes institutionnelles, des financements, de la recherche et de l’innovation, des chaînes de valeur, l’action climatique et l’inclusion sociale. Elle vise 2,02 millions d’hectares de boisements en zones arides, la modernisation de la filière charbon et le soutien des entreprises de briquettes dirigées par des jeunes. Des incitations encourageront les agriculteurs à planter des arbres pour améliorer la nutrition, créer des emplois verts et renforcer la résilience climatique. Quant au cadre de suivi, il fournit des indicateurs, des systèmes de mesure et aligne les efforts des comtés sur les objectifs nationaux. Il doit garantir que les engagements du Kenya sous la Décennie onusienne de la restauration se traduisent en résultats concrets.

Lors du lancement, la secrétaire d’État à l’Environnement, Deborah Barasa, a présenté l’initiative comme une proclamation de vision et un pacte avec les générations futures. « Une stratégie sur papier ne plante pas d’arbres », a-t-elle souligné, en exhortant à transformer les engagements en actions concrètes. L’élaboration des deux feuilles de route a mobilisé de nombreux partenaires internationaux. Parmi eux figurent la FAO, la Coopération japonaise (JICA), l’organisation de recherche internationale sur les forêts et l’agroforesterie (CIFOR-ICRAF) et le Fonds mondial pour la nature.

dpa

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