L’énergie solaire en Afrique a franchi le cap des 20 GWc de capacité installée, tous segments confondus, tandis que plus de 10 GWc supplémentaires sont en construction sur le continent, selon l’Africa Solar Industry Association (AFSIA). L’Afrique du Sud demeure le principal moteur du solaire Africain, concentrant environ la moitié de la capacité installée. L’Afrique du Nord joue également un rôle clé, avec l’Égypte, le Maroc et la Tunisie qui complètent le top 4 des pays les mieux équipés.
Dans cette région, la principale impulsion est attendue de l’Algérie. Après plusieurs années d’inaction, apprend-on de même source, le pays a décidé d’avancer avec une initiative colossale de trois GW répartis sur vingt projets, dont plusieurs devraient entrer en service avant la fin 2025. En 2025, l’essentiel des nouvelles capacités solaires provient d’Afrique australe, où la Zambie, le Botswana, le Zimbabwe et la Namibie rejoignent la dynamique régionale. Ailleurs, sur le continent, le Sénégal se distingue en enregistrant 54 MWc de capacités supplémentaires depuis le début de l’année.
Ces chiffres proviennent de la base de données d’AFSIA, mise à jour pour le 1er semestre 2025. Elle recense près de 40 000 projets à différents stades de développement. Les 20 GWc installés couvrent le solaire à grande échelle, commercial et industriel, les mini-réseaux et les systèmes solaires domestiques.
Les projets à grande échelle représentent désormais 70 pour cent des capacités en construction, signe d’un net rebond par rapport aux années post-Covid, dominées par le commercial et l’industriel. Cette dynamique s’accompagne aussi d’une meilleure répartition géographique continentale. Si l’Afrique du Sud reste le pays le plus actif, elle ne représente que 28 pour cent de l’activité de construction actuelle. L’Algérie, l’Égypte, l’Angola, la Tunisie et la Zambie s’imposent comme d’autres pôles majeurs, et totalisent avec Pretoria 75 pour cent des projets en cours.
dpa