L’accord conclu en 2019 entre le Rwanda, l’Union africaine et le HCR a été prolongé jusqu’à la fin de 2025, afin de continuer à rechercher des solutions durables pour les réfugiés et les demandeurs d’asile évacués de Libye.
Le Rwanda, la Commission de l’Union africaine (CUA) et l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) ont signé à cet effet un additif à l’accord de 2019, réaffirmant leur engagement à protéger ces personnes, ainsi que d’autres identifiées comme particulièrement vulnérables.
Ce deuxième additif met l’accent sur un processus de sélection « plus transparent » pour les personnes évacuées, ont indiqué les trois partenaires, afin de garantir l’égalité des chances pour tous les candidats. Ce processus tiendra compte de la vulnérabilité des candidats indépendamment de tout autre critère.
Il s’efforce également d’élargir les efforts visant à trouver d’autres solutions durables pour les personnes évacuées qui ne remplissent pas les conditions requises pour obtenir le statut de réfugié, notamment en explorant des options telles que le retour volontaire, la réinstallation et le regroupement familial.
Le Rwanda a réaffirmé « son engagement inébranlable à accueillir et à protéger ces personnes ». La CUA continuera à développer les capacités et à mobiliser les ressources. Le HCR continuera à assurer les services essentiels pour les personnes évacuées pendant leur séjour au Rwanda.
Depuis 2019, date de la mise en place du mécanisme de transit d’urgence de Libye vers le Rwanda, 2 355 réfugiés et demandeurs d’asile de onze pays africains ont été évacués au Rwanda. 1 813 réfugiés ont été réinstallés dans des pays tiers. La CUA et le HCR ont appelé à un engagement renouvelé en faveur de la mise en œuvre de cet accord, y compris l’assistance aux personnes relevant de la compétence du HCR qui se trouvent actuellement en Libye.
dpa